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L'heure est à l'optimisme

Le secteur du tourisme semble sortir la tête de l'eau. L'indicateur Climat du Tourisme (Ictour) du 3ème trimestre 2010, établi à 0,4 au lieu de -11,7 une année plus tôt, augure d'une embellie qui se dessine progressivement.

L'heure est à l'optimisme
Les hôteliers enquêtés s'attendent à une amélioration des réservations et des ventes d'ici la fin d'année.
Ainsi, les hôteliers enquêtés, qui se montrent moins pessimistes durant ce trimestre qu'ils ne l'étaient au 2e trimestre 2010 s'attendent à une amélioration des réservations et des ventes d'ici la fin de l'année.
En effet, le solde d'opinions des réservations prévues pour le 4e trimestre 2010 est établi à +2,4. A noter que cet indicateur varie d'une ville à une autre.
En effet, pour le 3ème trimestre 2010, 27% des professionnels de la ville ocre déclarent la hausse de leurs réservations, contre 55% qui affichent une baisse par rapport au 3e trimestre 2009.

En outre, 59% des professionnels enquêtés à Agadir déclarent la hausse des réservations et 24% signalent une baisse, soit un solde s'élevant à 35. En revanche, Fès et Tanger affichent un solde négatif de cet indicateur (-31 et -15 respectivement).
S'agissant des ventes, comparativement au même trimestre de l'an dernier, 31% des hôteliers prévoient leur hausse au 4e trimestre 2010 et 24% s'attendent à les voir baisser.

Quant au solde des ventes prévues (le nombre de ceux qui prévoient la hausse moins celui de ceux qui anticipent la baisse), il connaîtra, selon les déclarations des hôteliers, au cours du 4e trimestre une hausse par rapport au trimestre précédent (près de +7 contre –23). Agadir et Tanger affichent les plus grands scores (+40 et +31 respectivement).

Dans ce sillage, il convient de souligner que la majorité des hôteliers enquêtés (58,4%) estime que l'évolution des ventes dérive principalement de la situation de la demande. Il y a lieu de citer également la concurrence des autres types d'hébergement 35,2% et la climatologie 29,6%.

Une part de 9,6% des enquêtés attribue l'évolution des ventes à la concurrence des autres pays et 6,3% ont cité d'autres facteurs principalement la coïncidence du mois de Ramadan avec la saison estivale.
Concernant le prix, 25% des professionnels questionnés prévoient sa régression, alors que 55% d'entre eux s'attendent à ce qu'ils restent inchangés et 20% à ce qu'il progresse. Il n'en demeure pas moins que cette baisse serait moins accélérée.

En témoigne, l'indice des prix global calculé sur la base des pronostics des professionnels sur la variation de leurs prix de vente des chambres durant le 4e trimestre 2010 qui se situe à – 2% contre –6% au 3e trimestre 2010.
D'ailleurs, cette révision des prix à la baisse concerne les principales destinations touristiques.

En effet, les professionnels de la ville de Marrakech craignent, pour le prochain trimestre, une variation à la baisse des prix, de l'ordre de –5%.
Cependant, Agadir, et Tanger prévoient des baisses moins prononcées (–1% et –2% respectivement).
Tandis que pour les professionnels sondés de la capitale spirituelle, la variation des prix du trimestre prochain sera de l'ordre de –4%.

60 MMDH de recettes pour 2010

Le tourisme est désormais un pilier de l'économie nationale. D'ici fin 2010, il devra générer près de 60 milliards de dirhams de recettes pour près de 9,2 millions de touristes accueillis. Une performance d'autant plus remarquable qu'elle atteint, dans une conjoncture mondiale marquée par la crise, à plus de 90 % l'ambitieux objectif initial de 10 millions de touristes. Grâce aux différents chantiers structurants, tels que le Plan Azur, le Plan Mada'in, la mise en place d'une stratégie claire pour les tourismes rural et de niches, le développement de l'aérien, une politique de promotion soutenue, le renouvellement de la formation et à une réorganisation institutionnelle, de réelles avancées ont été réalisées. De premières stations nouvelle génération, emblématiques de la Vision 2010, se sont ouvertes : Saïdia, Mazagan et bientôt Mogador. La forte implication tant du secteur privé que des partenaires publics, ainsi que la mobilisation de nombreux investisseurs nationaux et internationaux ont contribué à la réussite de cette nouvelle dynamique. Après une décennie marquée globalement par le succès, il est devenu crucial d' établir une nouvelle stratégie de développement : ce sera la Vision 2020, dont l'essence sera dévoilée lors des dixièmes Assises du tourisme prévue le 30 novembre prochain.
Cette nouvelle Vision vient pérenniser les réalisations de la Vision 2010 et définir de nouveaux objectifs, avec deux mots d'ordre pour les dix années à venir : maintenir le partenariat public-privé qui a fait ses preuves, et introduire une notion nouvelle, celle du développement régional durable, qui s'inscrit au cœur de la nouvelle vision.
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