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Le Congrès déplore l'aide aux banques françaises

Le Congrès déplore l'aide aux banques françaises
Le sauvetage américain a eu des répercussions bien plus fortes à l'international que les programmes des autres pays n'ont eues sur les Etats-Unis.
Un comité parlementaire américain chargé de contrôler l'utilisation des fonds du plan de sauvetage de la finance a déploré jeudi que les Etats-Unis aient aidé des banques françaises et allemandes sans être payés en retour.
"Il est vraisemblable que le sauvetage américain a eu des répercussions bien plus fortes à l'international que les programmes des autres pays n'ont eu sur les Etats-Unis", a indiqué ce comité dans un rapport mensuel."Par exemple, les banques françaises et allemandes ont été parmi les plus grandes bénéficiaires du sauvetage d'AIG, et pourtant l'Etat fédéral américain a supporté seul le risque lié à l'injection de 70 milliards de dollars dans le capital du groupe", a-t-il ajouté.

Société Générale et Deutsche Bank ont en effet été, avec Goldman Sachs, parmi les trois banques qui avaient potentiellement le plus à perdre d'une faillite de ce groupe d'assurance sauvé par une nationalisation en septembre 2008. La banque française a reçu ainsi 11,9 milliards de dollars d'AIG, une somme à laquelle elle n'aurait pu prétendre sans l'intervention de Washington. Le comité parlementaire a cité en comparaison les "35 milliards de dollars" du programme de recapitalisation des banques mené à bien par Paris. "Si le gouvernement avait collecté plus de renseignements pour savoir quels établissements de quels pays allaient bénéficier le plus de ses mesures, il aurait pu être en mesure de demander à ces pays de partager le fardeau du sauvetage", a regretté le comité.

Le comité a en effet calculé que le plan de sauvetage américain (700 milliards de dollars), sans comparaison avec ceux des autres pays et avait bénéficié aux filiales américaines de banques étrangères beaucoup plus que les plans étrangers n'avaient bénéficié aux Etats-Unis.
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