Avec une volumétrie à court de souffle, la place casablancaise est en passe de terminer l'année dans le calme plat. Clôturant ce dernier trimestre sur des pertes cumulées depuis le début de l'année pour le moins remarquées, la capacité bénéficiaire prévisionnelle flirte désormais avec la zone rouge en 2011. Depuis le début de ce mois de décembre, le marché boursier casablancais continue d'évoluer dans le clair-obscur. Vendredi dernier et tout en jouant au yo-yo, les principaux indices phares de la cote ont fini la séance dans le rouge. Alors que l'indice de toutes les valeurs cotées s'est effrité de 1,58% à 11 121,98 points, le Madex a perdu 1,63% à 9 095,33 points. La même tendance baissière a concerné les baromètres internationaux FTSE CSE Morocco 15 et FTSE CSE Morocco All-Liquid, qui se sont délestés de 1,84% à 10 935,29 points et 2,19% à 9 504,24 points. Les échanges effectués sur le marché central ont engrangé un volume global transactionnel de 2,10 MMDH. En fin de séance, la capitalisation est ressortie à quelque 518,83 MMDH.
Côté performances de la journée, Brasseries du Maroc, qui a gagné 5,88% à 1 800 DH, a été suivi par le fonds d'investissement Risma qui a vu son titre prendre 4,28% à 217,95 DH. Alors que Wafa Assurance s'est bonifié de 3,84% à 3 790 DH, la société de financement Salafin a grignoté 2,69% à 534 DH et Microdata 1,57% à 645 DH. Sur le front des plus fortes baisses de vendredi dernier, HPS a chuté de 6% à 365,20 DH et la CGI a perdu 5,97% à 1 213 DH. Dans le même lot des contre-performances de la journée, on trouve Aluminium du Maroc qui s'est délesté de 5,96% à 1 373 DH, le raffineur Samir qui a abandonné 5,23% à 725 DH et le CIH qui a lâché 4,98% à 248 DH. En fait, la tendance baissière du Masi s'est accélérée au cours du mois de novembre.
Dans le prolongement de la tendance observée depuis plusieurs trimestres, l'indice de toutes les valeurs cotées a accusé une baisse de 0,4% au troisième trimestre 2011, plus accentuée à fin novembre où elle s'est établie à 4,5%. Aussi, sa contre-performance annuelle s'est-elle élevée à 13,4% en novembre, au lieu de 9,4% le trimestre précédent. La même évolution a concerné le sous-indice du secteur immobilier, dont la contraction est ressortie nettement plus importante, soit 15,6% entre le deuxième et le troisième trimestre. En novembre, il s'est de nouveau déprécié de près de 9,7% comparativement au trimestre précédent et de 32,4% depuis le début de l'année. À l'inverse, la capitalisation boursière a marqué un accroissement de 1,1% d'un trimestre à l'autre, atteignant 531,4 MMDH.
Cette évolution est imputable, essentiellement, aux opérations d'augmentation de capital qui se sont chiffrées à 5 MMDH. Le mois dernier, la capitalisation boursière a, en revanche, accusé une baisse
de 3,9%, revenant à 510,5 MMDH. Pour sa part, le volume moyen mensuel des transactions s'est situé à
4,9 MMDH au troisième trimestre au lieu de 4,6 MMDH un trimestre auparavant. Au cours des deux premiers mois du quatrième trimestre, le volume moyen mensuel s'est établi à 3,8 MMDH. Le volume des échanges sur les marchés central et de blocs a reculé de 43,1% par rapport à fin novembre 2010 pour s'établir à 44,1 MMDH. Les transactions sur ce marché ont été animées essentiellement par les valeurs Managem, Lafarge Ciments, Attijariwafa Bank, Addoha et Maroc Telecom qui ont canalisé respectivement 20,9%, 15,2%, 11,3%, 10,8% et 9,2% du volume des transactions en actions sur ce marché.
Les indices sectoriels se sont, quant à eux, inscrits globalement dans une tendance baissière durant le troisième trimestre. En effet, seuls cinq indices ont enregistré des appréciations, allant de 3,4% pour le secteur pharmaceutique à 48,7% pour celui des mines. Les autres indices ont, en revanche, accusé des baisses variant entre 0,6% pour le secteur des sociétés de portefeuilles holdings et 15,6% pour celui de l'immobilier. Cela dit, compte non tenu de l'impact éventuel des opérations d'aller-retour habituellement observées en fin d'années, les perspectives de la place restent moroses. Pour les analystes, le Masi devrait rester quasiment stable dans les séances à venir, oscillant entre un niveau de 10 850 points et de 11 000 points. Il reste que, selon des experts, l'analyse des performances et des volatilités des places africaines et arabes positionne le Maroc parmi les places ayant le mieux limité leur contre-performance depuis le début de l'année, en dépit d'un contexte économique et politique des plus défavorables, pour un niveau de volatilité acceptable. Avec un rendement de dividende de 3,9% estimé en 2011, la Bourse de Casablanca dépasse largement d'autres marchés de la région MENA, notamment celui de la Tunisie.
Côté performances de la journée, Brasseries du Maroc, qui a gagné 5,88% à 1 800 DH, a été suivi par le fonds d'investissement Risma qui a vu son titre prendre 4,28% à 217,95 DH. Alors que Wafa Assurance s'est bonifié de 3,84% à 3 790 DH, la société de financement Salafin a grignoté 2,69% à 534 DH et Microdata 1,57% à 645 DH. Sur le front des plus fortes baisses de vendredi dernier, HPS a chuté de 6% à 365,20 DH et la CGI a perdu 5,97% à 1 213 DH. Dans le même lot des contre-performances de la journée, on trouve Aluminium du Maroc qui s'est délesté de 5,96% à 1 373 DH, le raffineur Samir qui a abandonné 5,23% à 725 DH et le CIH qui a lâché 4,98% à 248 DH. En fait, la tendance baissière du Masi s'est accélérée au cours du mois de novembre.
Dans le prolongement de la tendance observée depuis plusieurs trimestres, l'indice de toutes les valeurs cotées a accusé une baisse de 0,4% au troisième trimestre 2011, plus accentuée à fin novembre où elle s'est établie à 4,5%. Aussi, sa contre-performance annuelle s'est-elle élevée à 13,4% en novembre, au lieu de 9,4% le trimestre précédent. La même évolution a concerné le sous-indice du secteur immobilier, dont la contraction est ressortie nettement plus importante, soit 15,6% entre le deuxième et le troisième trimestre. En novembre, il s'est de nouveau déprécié de près de 9,7% comparativement au trimestre précédent et de 32,4% depuis le début de l'année. À l'inverse, la capitalisation boursière a marqué un accroissement de 1,1% d'un trimestre à l'autre, atteignant 531,4 MMDH.
Cette évolution est imputable, essentiellement, aux opérations d'augmentation de capital qui se sont chiffrées à 5 MMDH. Le mois dernier, la capitalisation boursière a, en revanche, accusé une baisse
de 3,9%, revenant à 510,5 MMDH. Pour sa part, le volume moyen mensuel des transactions s'est situé à
4,9 MMDH au troisième trimestre au lieu de 4,6 MMDH un trimestre auparavant. Au cours des deux premiers mois du quatrième trimestre, le volume moyen mensuel s'est établi à 3,8 MMDH. Le volume des échanges sur les marchés central et de blocs a reculé de 43,1% par rapport à fin novembre 2010 pour s'établir à 44,1 MMDH. Les transactions sur ce marché ont été animées essentiellement par les valeurs Managem, Lafarge Ciments, Attijariwafa Bank, Addoha et Maroc Telecom qui ont canalisé respectivement 20,9%, 15,2%, 11,3%, 10,8% et 9,2% du volume des transactions en actions sur ce marché.
Les indices sectoriels se sont, quant à eux, inscrits globalement dans une tendance baissière durant le troisième trimestre. En effet, seuls cinq indices ont enregistré des appréciations, allant de 3,4% pour le secteur pharmaceutique à 48,7% pour celui des mines. Les autres indices ont, en revanche, accusé des baisses variant entre 0,6% pour le secteur des sociétés de portefeuilles holdings et 15,6% pour celui de l'immobilier. Cela dit, compte non tenu de l'impact éventuel des opérations d'aller-retour habituellement observées en fin d'années, les perspectives de la place restent moroses. Pour les analystes, le Masi devrait rester quasiment stable dans les séances à venir, oscillant entre un niveau de 10 850 points et de 11 000 points. Il reste que, selon des experts, l'analyse des performances et des volatilités des places africaines et arabes positionne le Maroc parmi les places ayant le mieux limité leur contre-performance depuis le début de l'année, en dépit d'un contexte économique et politique des plus défavorables, pour un niveau de volatilité acceptable. Avec un rendement de dividende de 3,9% estimé en 2011, la Bourse de Casablanca dépasse largement d'autres marchés de la région MENA, notamment celui de la Tunisie.