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Les différents courants de pensée ont eu accès aux médias audiovisuels

La Haute autorité de la communication audiovisuelle vient de livrer le rapport final de son suivi de l'accès des différents courants de pensée et d'opinion aux médias audiovisuels marocains durant la période de consultation référendaire du 17 juin à 21h30 au 30 juin à minuit.

Les différents courants de pensée ont eu accès aux médias audiovisuels
Durant les treize journées et 14 soirées, le volume horaire global des interventions, tous supports et tous types de programmes (journaux, magazines et émissions spéciales) confondus s'est élevé à 236 heures 7 mn et 44 s. Les radios privées arrivent en tête. Leur part a en effet totalisé 110 heures et 48 mn, soit 47 % du volume horaire total des interventions, alors qu'à mi-parcours, au 25 juin, ce taux était de 38,5 %. Les cinq télévisions (Al Oula, 2M, TV tamazight, Médi1TV, TV Laâyoune) arrivent en deuxième position avec 69 heures et 36 minutes, soit 29,5 % du volume horaire total des interventions. Quant aux trois radios publiques (Radio nationale, Radio amazighe et Radio Rabat Chaîne Inter), elles ont passé 33 heures et 43 minutes d'interventions, soit 23,5 % du total. En termes de contenu, la HACA relève que le volet pédagogique et didactique de présentation et d'explication des dispositions de la nouvelle Constitution a été très présent sur les antennes et les écrans.

Une grande marge a été accordée aux experts et universitaires dont le temps de parole a représenté 29,2 %, contre 36,5 % à mi-parcours. 10,7 % d'entre eux sont des intervenants étrangers. Ils sont suivis par les partis politiques avec 24,4 %. Ceux de la majorité ont eu droit à 50 %, contre 37,9 % pour l'opposition et 12,2 % pour les non représentés au Parlement. Ces chiffres sont en dehors des capsules d'expression directe des partis politiques et des syndicats diffusées par les médias publics.La HACA a constaté que la participation de la société civile a fortement évolué lors de la deuxième moitié de la période de consultation référendaire. Le temps de parole des 154 entités de la société civile présentes dans le débat lors de la totalité de la période de consultation référendaire a représenté 22,9 % du total des interventions. À mi-parcours, ce taux était de 12 % seulement et seules 93 entités de la société civile avaient pris la parole. Les organismes nationaux ont eu une part de 4,7 %. Le même pourcentage a été consacré aux syndicats. La Fédération démocratique du travail arrive en première position avec 27,6 %, suivie de la Confédération démocratique du travail avec 26,2 %. L'UGTM arrive loin derrière ces deux centrales avec seulement 10,3 %, suivie de l'UNTM avec 9,9 %. Le temps accordé à l'UMT est de 5,6 %.

Par ailleurs, en termes de positions exprimées sur l'ensemble des médias audiovisuels publics et privés marocains, 193 entités ont dit oui. Il s'agit de 28 partis politiques, 21 syndicats, 142 entités de la société civile et 12 organismes nationaux. 8 entités de la société civile ont prôné le non. Quelque 10 entités, dont 4 partis politiques, un syndicat, 4 entités de la société civile et le Mouvement du 20 février ont appelé au boycott.
Il est à rappeler que le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle a recommandé le 16 juin aux opérateurs de la communication audiovisuelle d'ouvrir leurs programmes pendant la période de la consultation référendaire à tous les courants de pensée et d'opinion ainsi qu'à tous les acteurs politiques, syndicaux, économiques, académiques, culturels et sociaux concernés.
Les opérateurs étaient également appelés à assurer un équilibre entre la pluralité des points de vue, au sein de chaque programme, sur la base d'une politique d'invitation équitable et diversifiée. Pour suivre le respect des recommandations, la HACA avait mobilisé ses moyens humains et matériels et a recouru à des contrats à durée déterminée.

Mouvement du 20 février
Selon le rapport final de la HACA, concernant le Mouvement du 20 février qui se présente comme un courant de pensée et d'opinion réunissant, outre des personnes ou des entités de la société civile, une partie du spectre politique national, le temps de parole qui lui est comptabilisé est de 10,7 % du total des interventions de la société civile. C'est l'addition des temps d'intervention des acteurs de la société civile s'expriment au nom du Mouvement et défendant ses idées et ses opinions et des temps d'interventions des membres des partis politiques (PSU, PADS, CNI et Annahj) s'étant exprimés également pour le compte de ce Mouvement.
Ces quatre partis politiques se sont officiellement exprimés dans leurs capsules d'expression directe garantie sur chacune des 4 télévisions et des 2 radios publiques concernées.
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