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Le Maroc a réalisé des progrès sans précédent dans la région

Le Maroc a réalisé des progrès sans précédent dans la région en matière de transition vers la modernisation démocratique, en mettant en œuvre de multiples réformes politiques, économiques et sociales, visant à projeter le pays dans la modernité et le hisser au rang des grandes nations, a souligné l'ambassadeur du Maroc au Portugal, Karima Benyaich.

Le Maroc a réalisé des progrès sans précédent dans la région
«L'avènement du règne de S.M. le Roi Mohammed VI a imprimé un rythme nouveau à l'élan de réforme et de modernisation du Maroc, qui offre depuis une décennie l'image d'un vaste chantier de réformes politiques, économiques, sociales et culturelles», a affirmé Mme Benyaich, qui s'exprimait lors d'une conférence sur le développement humain au Maroc organisée, jeudi soir, par le Rotary Club de Lisbonne Centre.

Adossé à une histoire millénaire marquée par une continuité de son système politique, le Maroc, qui a mis en œuvre de multiples réformes politiques, a réalisé des progrès sans précédent dans la région en matière de transition vers la modernisation démocratique, à travers notamment l'organisation d'élections libres et crédibles, la promotion des libertés publiques, la modernisation de la justice, la promotion des conditions de la femme, le droit à la citoyenneté marocaine, la restructuration du champ religieux, l'émergence d'une société civile dynamique et le renforcement de la démocratie locale à travers la régionalisation avancée, a dit la diplomate. À l'époque charnière des indépendances qui touchèrent le continent africain et le monde arabe, le Maroc a fait le choix irréversible d'un modèle socio-politico-économique libre, basé sur le multipartisme et le rejet du parti unique, ainsi que sur l'économie de marché, a rappelé Mme Benyaich, affirmant que les réformes que vit le Maroc témoignent d'un dynamisme sans précédent et s'opèrent dans un contexte régional et international marqué par une série de mutations.

Le Maroc a été précurseur en lançant plusieurs réformes qui lui ont permis de bénéficier du «Statut avancé» dans le cadre de ses relations avec l'UE et il a été aussi le premier pays non européen à adhérer en 2009 au Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe. Le Maroc, dont le Parlement a bénéficié, en juin 2011, du statut de Partenaire pour la démocratie, a été de même élu membre non permanent du Conseil de sécurité et porté, tout récemment, à la présidence de l'Union interparlementaire. Autant de reconnaissances de l'ampleur et de la pertinence des réformes multidimensionnelles engagées sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, s'est félicitée la diplomate. Elle a soutenu que la nouvelle Constitution, adoptée massivement par le peuple marocain en juillet dernier, est venue couronner plus d'une décennie de chantiers de transformations majeures, d'ouvertures politiques considérables, de développement économique soutenu et de progrès sociaux significatifs. Elle a ouvert la voie aux élections législatives du 25 novembre 2011, marquées par la transparence et saluées par la communauté internationale. Dans cette longue marche vers le développement institutionnel et politique, le peuple marocain a su combiner l'attachement à son identité plurielle avec une détermination réelle à s'inscrire dans la modernité et à prendre sa pleine place dans le monde contemporain.

Il a continué à cultiver et à développer sa personnalité, autour de l'Institution monarchique, ancrée depuis 12 siècles, entretenant ses traits culturels originaux et vivant ses traditions sociales propres, a relevé la diplomate. Ces avancées ne pouvaient avoir d'impact réel et d'ancrage définitif, sans une politique économique tout aussi volontariste, a dit l'ambassadeur qui a, à ce propos, passé en revue les multiples projets structurants et chantiers d'envergure que connaît le Maroc sur le plan économique. Pour Mme Benyaich, ces acquis ne pouvaient avoir toute leur portée sans une politique de formation de haut niveau dans tous les secteurs d'activité, basée sur un partenariat public-privé, car le Maroc mise sur une jeunesse performante pour un avenir plus prometteur. Autant d'atouts qui prédisposent le Royaume à être une plateforme idoine pour un partenariat économique, et à accélérer, par ailleurs, son développement social afin d'accroître l'essor du pays et d'élever le niveau de vie des Marocains.

Cette prise en charge du champ social est aujourd'hui appréhendée à travers une vision transversale qui met à contribution, dans un cadre coordonné, les apports de l'ensemble des acteurs concernés. Aussi, l'Initiative nationale pour le développement humain est-elle venue changer le paradigme de l'action sociale au Maroc, en lui proposant un horizon nouveau et une cohérence doctrinale sans précédent, a-t-elle ajouté. Chantier de règne et cadre national de référence pour la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, lancé en mai 2005 par S.M. le Roi Mohammed VI, l'INDH place l'homme au cœur des efforts de développement, a signalé la diplomate, soulignant que grâce à cette Initiative audacieuse, aux réformes profondes, aux plans sectoriels et aux chantiers structurants qui l'accompagnent, le Maroc a réalisé des avancées significatives dans la concrétisation des Objectifs du millénaire, surtout pour ce qui concerne la lutte contre la pauvreté, la précarité et la marginalisation, ainsi que l'amélioration des conditions de vie en milieux urbain
et rural.

Saisir toutes les opportunités de coopération

S'agissant du volet de la coopération maroco-portugaise, Karima Benyaich a souligné que le Maroc était déterminé à impulser davantage ses relations avec le Portugal, et à saisir toutes les opportunités de coopération afin que le partenariat stratégique bilatéral soit un modèle de croissance partagée, une plateforme solide d'investissement, de production et d'exportation, ouverte sur son environnement régional et international.
Mme Benyaich a, à cet égard, indiqué que «les bonnes relations politiques, le dynamisme actuel des relations économiques et culturelles, ne doivent nullement éluder le grand besoin d'approfondir ces liens à la mesure de notre communauté de destin, des complémentarités et des potentialités dont jouissent nos pays respectifs».
Ont notamment pris part à cette conférence, le président du Rotary Club de Lisbonne Centre, Victor Sampaio e Melo, le président de l'Institut luso-arabe pour la coopération, Manuel Pechirra, ainsi que plusieurs hommes d'affaires et des personnalités du monde de l'art et de la culture.
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