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Enclenchée au terme du premier trimestre 2011, la tendance des échanges extérieurs des biens s'est globalement poursuivie en avril. Selon les données préliminaires de l'Office des Changes, à fin avril, l'évolution aura été imprimée par la reprise des ventes des phosphates sur le marché mondial, alors qu'un profil identique a été observé pour les importations. Cette physionomie a été façonnée par une orientation positive des achats du Maroc en pétrole en provenance du reste du monde. A fin avril 2011, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont atteint 170.314,3 MDH contre 138.162,2 MDH à fin avril 2010, enregistrant ainsi une hausse de 23,3%. Cette situation a permis de ramener le taux de couverture des importations par les exportations à 48,6%. Ce qui demeure néanmoins faible, puisque le déficit commercial est demeuré pratiquement inchangé. Au terme des quatre premiers mois, ce déficit s'est aggravé de 22,8% à 59 MMDH. En effet, la valeur des importations et des exportations s'est accrue, en glissement annuel, de 23% et de 23,9% respectivement à fin avril 2011, donnant lieu à un taux de couverture de 48,6%.
La hausse des importations s'explique à hauteur de 66,7% par les factures énergétique et alimentaire. En raison essentiellement du renchérissement de la valeur des importations des gas oils et fuel oils (+99,5%), les achats énergétiques ont progressé de 37,6%. Pour rappel, au plan international, la tendance haussière des cours de l'or noir a été accentuée par le repli de la monnaie américaine. Une situation qui a rendu le prix de pétrole libellé en dollar plus attrayant pour les acheteurs munis d'autres devises. Tirés par une demande soutenue, les contraintes persistantes sur l'offre et les inquiétudes sur l'inflation exacerbées par le repli du dollar, les cours des matières premières ont renoué avec leur tendance haussière. Les importations alimentaires ont augmenté de 75,3% en lien avec la hausse des importations de blé (+238%), de sucre (+95,3%) et de maïs (+34,7%). Après avoir atteint un sommet de deux ans et demi en février, les cours des céréales ont marqué une légère baisse en mars, suite à l'amélioration des perspectives de récolte pour la prochaine saison agricole. Ainsi, les prix de blé ont marqué un recul de 9% en mars pour s'établir à 317 dollars la tonne. La production mondiale de blé pour la saison 2011/2012 est prévue en hausse de 3,2% à 672 millions de tonnes. Les achats des demi-produits, des produits bruts et des produits finis de consommation se sont raffermis de 21,1%, de 29,8% et de 10,8% respectivement.
Pour leur part, les importations des biens d'équipement ont baissé de 0,9% couvrant une hausse de ceux industriels de 0,2%.Dans un contexte de renchérissement des cours mondiaux des produits phosphatés et d'une demande étrangère plus soutenue, les exportations se sont quelque peu raffermies à hauteur de 49,5% dans l'évolution des ventes à l'étranger des phosphates et dérivés. Le chiffre d'affaires à l'export du groupe OCP s'est élevé à 14,1 MMDH, en accroissement de 60,7% en relation avec l'augmentation des exportations des engrais de 135,9%, du phosphate roche de 59% et de l'acide phosphorique de 10,9%. Pour l'année en cours, devant mettre à profit la consolidation de l'activité du secteur des phosphates et dérivés, la valeur des exportations des produits de phosphates et dérivés augmenterait de 12,4% pour atteindre 36,2 MMDH. Hors OCP, les exportations se sont accrues de 15% en lien avec la bonne tenue des principaux secteurs exportateurs qui ont été touchés par la crise économique mondiale. Les exportations du secteur du textile et habillement ont progressé de 13,3%. Celles de l'automobile se sont raffermies de 42,9% et celles du secteur de l'électronique se sont améliorées de 13,5%.
Pour leur part, les recettes des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à 6,72 MMDH, en diminution de 11,5% par rapport à la même période de 2010.
Fin mars dernier et ayant représenté 79,8% de ces recettes, les investissements directs ont accusé une baisse de 5,6%, revenant à 4 MMDH. Quant aux dépenses au titre des investissements et prêts privés étrangers, elles se sont limitées à 2 MMDH, au lieu de 17,2 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une entrée nette de 3 MMDH, contre une sortie nette de 11,9 MMDH en 2010.
La hausse des importations s'explique à hauteur de 66,7% par les factures énergétique et alimentaire. En raison essentiellement du renchérissement de la valeur des importations des gas oils et fuel oils (+99,5%), les achats énergétiques ont progressé de 37,6%. Pour rappel, au plan international, la tendance haussière des cours de l'or noir a été accentuée par le repli de la monnaie américaine. Une situation qui a rendu le prix de pétrole libellé en dollar plus attrayant pour les acheteurs munis d'autres devises. Tirés par une demande soutenue, les contraintes persistantes sur l'offre et les inquiétudes sur l'inflation exacerbées par le repli du dollar, les cours des matières premières ont renoué avec leur tendance haussière. Les importations alimentaires ont augmenté de 75,3% en lien avec la hausse des importations de blé (+238%), de sucre (+95,3%) et de maïs (+34,7%). Après avoir atteint un sommet de deux ans et demi en février, les cours des céréales ont marqué une légère baisse en mars, suite à l'amélioration des perspectives de récolte pour la prochaine saison agricole. Ainsi, les prix de blé ont marqué un recul de 9% en mars pour s'établir à 317 dollars la tonne. La production mondiale de blé pour la saison 2011/2012 est prévue en hausse de 3,2% à 672 millions de tonnes. Les achats des demi-produits, des produits bruts et des produits finis de consommation se sont raffermis de 21,1%, de 29,8% et de 10,8% respectivement.
Pour leur part, les importations des biens d'équipement ont baissé de 0,9% couvrant une hausse de ceux industriels de 0,2%.Dans un contexte de renchérissement des cours mondiaux des produits phosphatés et d'une demande étrangère plus soutenue, les exportations se sont quelque peu raffermies à hauteur de 49,5% dans l'évolution des ventes à l'étranger des phosphates et dérivés. Le chiffre d'affaires à l'export du groupe OCP s'est élevé à 14,1 MMDH, en accroissement de 60,7% en relation avec l'augmentation des exportations des engrais de 135,9%, du phosphate roche de 59% et de l'acide phosphorique de 10,9%. Pour l'année en cours, devant mettre à profit la consolidation de l'activité du secteur des phosphates et dérivés, la valeur des exportations des produits de phosphates et dérivés augmenterait de 12,4% pour atteindre 36,2 MMDH. Hors OCP, les exportations se sont accrues de 15% en lien avec la bonne tenue des principaux secteurs exportateurs qui ont été touchés par la crise économique mondiale. Les exportations du secteur du textile et habillement ont progressé de 13,3%. Celles de l'automobile se sont raffermies de 42,9% et celles du secteur de l'électronique se sont améliorées de 13,5%.
Flux financiers
Les recettes au titre des voyages se sont, quant à elles, renforcées de 3,9%, atteignant 15 MMDH De leur côté, les transferts des Marocains résidant à l'étranger ont totalisé 16,58 MMDH, en légère augmentation de 2,1% par rapport à la même période de 2010.Pour leur part, les recettes des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à 6,72 MMDH, en diminution de 11,5% par rapport à la même période de 2010.
Fin mars dernier et ayant représenté 79,8% de ces recettes, les investissements directs ont accusé une baisse de 5,6%, revenant à 4 MMDH. Quant aux dépenses au titre des investissements et prêts privés étrangers, elles se sont limitées à 2 MMDH, au lieu de 17,2 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une entrée nette de 3 MMDH, contre une sortie nette de 11,9 MMDH en 2010.
