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Le Wydad de Casablanca rencontre, dimanche, l'Espérance de Tunis dans le cadre de la finale, aller, de la Champions League Orange 2011. Une finale inédite entre deux grands clubs d'Afrique déjà sacrés et porteurs du titre le plus convoité du continent. Le prestigieux club casablancais a déjà été détenteur de ce trophée en 1992, année des joueurs inoubliables comme Naybet, Fakhreddine, Moussa N'Daw, Daoudi, Abrami, Azmi, Fadel, Benabicha…. Depuis, les Rouges courent après ce titre suprême. La saison dernière, les responsables du WAC, emportés par un enthousiasme démesuré, se sont fixé trois objectifs : titre de champions du Maroc, Coupe du Trône et Champions League. Ils n'en rempotèrent aucun. Pire encore, ils furent exposés à l'ire de leur immense et exigeant public après leur classement à la 3e place derrière le Raja et le Moghreb de Fès. Une place qui les prive de la Champions League la saison prochaine (s'ils ne gagnent pas celle de cette saison).
Cette année, on est loin du «mauvais œil» qui hante les pensées du président du Wydad qui rappela, lors de la présentation aux journalistes de l'entraîneur Michel Decastel : «L'année dernière, Dos Santos (ndlr : le premier entraîneur du WAC la saison dernière) a fait signe de ses doigts des trois objectifs. Nous avons été poursuivis par la malchance au point d'avoir été classés 3e, comme les trois l'ont démontré». Cette saison, le WAC s'est contenté de faire des recrutements de valeur et a laissé le soin au groupe de définir les ambitions du club. Premier du classement de la Botola Pro en ce début de saison, finaliste de la Champion's League, demi-finaliste de la Coupe du Trône, le Wydad paraît plus ambitieux que jamais. C'est un groupe talentueux, ambitieux à souhait et déterminé à faire tomber le prestigieux trophée dans son escarcelle… plus rouge que jamais !
Exposé à des matches ardus, en championnat et en Coupe du Trône, le Wydad voit son infirmerie afficher (presque) complet avec la perte de l'excellent Ayoub El Khaliki pour fracture de la cheville. Un malheureux accrochage anodin sans intention de nuire avec un défenseur rbati a mis Ayoub, loin des terrains pour une période de deux mois. En tous les cas, nous souhaitons que Decastel ait pu visionner les cassettes des matches aller et retour pour voir plus clair contre un EST (présent en trois finales de la Champions League, appelée autrefois, Coupe africaine des clubs champions) mais qui n'en a gagné qu'une seule en 1994. L'EST se prépare très soigneusement, a chaque rencontre avec des clubs marocains. Son encadrement technique passe les cassettes des vidéos de ses adversaires au peigne fin. Nabil Maaloul l'a déjà prouvé, à l'aller, en surprenant par deux fois le Wydad. Heureusement que les dieux du football, ce jour-là, étaient wydadis. Les Rouges étaient parvenus à redresser une situation, de prime abord, désespérée. Fabrice Ondama et Youssef Kaddioui sont arrivés à niveler le score dans les derniers souffles de la rencontre. Lors match retour, à Tunis, les deux clubs se sont neutralisés.
Dimanche, le Wydad rencontre le Tarajji pour un remake, à l'Ensemble sportif Mohammed V de Casablanca, qui promet des étincelles. Inutile de rappeler que les hommes de Decastel ne doivent pas encaisser le moindre but à Casablanca. Mais en contrepartie, sa virevoltante ligne d'attaque doit faire preuve, plus que jamais, d'efficacité pour jouer tranquillement le match retour, à Tunis.
Cette année, on est loin du «mauvais œil» qui hante les pensées du président du Wydad qui rappela, lors de la présentation aux journalistes de l'entraîneur Michel Decastel : «L'année dernière, Dos Santos (ndlr : le premier entraîneur du WAC la saison dernière) a fait signe de ses doigts des trois objectifs. Nous avons été poursuivis par la malchance au point d'avoir été classés 3e, comme les trois l'ont démontré». Cette saison, le WAC s'est contenté de faire des recrutements de valeur et a laissé le soin au groupe de définir les ambitions du club. Premier du classement de la Botola Pro en ce début de saison, finaliste de la Champion's League, demi-finaliste de la Coupe du Trône, le Wydad paraît plus ambitieux que jamais. C'est un groupe talentueux, ambitieux à souhait et déterminé à faire tomber le prestigieux trophée dans son escarcelle… plus rouge que jamais !
Exposé à des matches ardus, en championnat et en Coupe du Trône, le Wydad voit son infirmerie afficher (presque) complet avec la perte de l'excellent Ayoub El Khaliki pour fracture de la cheville. Un malheureux accrochage anodin sans intention de nuire avec un défenseur rbati a mis Ayoub, loin des terrains pour une période de deux mois. En tous les cas, nous souhaitons que Decastel ait pu visionner les cassettes des matches aller et retour pour voir plus clair contre un EST (présent en trois finales de la Champions League, appelée autrefois, Coupe africaine des clubs champions) mais qui n'en a gagné qu'une seule en 1994. L'EST se prépare très soigneusement, a chaque rencontre avec des clubs marocains. Son encadrement technique passe les cassettes des vidéos de ses adversaires au peigne fin. Nabil Maaloul l'a déjà prouvé, à l'aller, en surprenant par deux fois le Wydad. Heureusement que les dieux du football, ce jour-là, étaient wydadis. Les Rouges étaient parvenus à redresser une situation, de prime abord, désespérée. Fabrice Ondama et Youssef Kaddioui sont arrivés à niveler le score dans les derniers souffles de la rencontre. Lors match retour, à Tunis, les deux clubs se sont neutralisés.
Dimanche, le Wydad rencontre le Tarajji pour un remake, à l'Ensemble sportif Mohammed V de Casablanca, qui promet des étincelles. Inutile de rappeler que les hommes de Decastel ne doivent pas encaisser le moindre but à Casablanca. Mais en contrepartie, sa virevoltante ligne d'attaque doit faire preuve, plus que jamais, d'efficacité pour jouer tranquillement le match retour, à Tunis.
