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Youth Business International veut développer des projets au Maroc

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Le directeur général de Youth Business International, Andrew Fiddaman, a émis l'espoir de pouvoir développer des projets de coopération entre son organisation et le Maroc.
« Nous espérons pouvoir travailler avec les entreprises marocaines et les initiatives locales qui ciblent la promotion des jeunes, comme l'Initiative nationale pour le développement humain qui est une initiative extraordinaire », a souligné M. Fiddaman.

S'exprimant lundi dernier à l'occasion d'un séminaire organisé par la Coordination nationale de l'INDH et l'ambassade du Royaume-Uni sous le thème « Développement humain, jeunesse et responsabilité sociale des entreprises », M. Fiddaman a indiqué qu'en 2009, l'organisation Young Business International avait créé 8.900 petites entreprises et qu'elle comptait environ 105.000 jeunes entrepreneurs à travers le monde.
« Plus de 7.000 petites entreprises continuaient d'exister trois ans après leur création ». Ce faisant, Youth Business International contribue aux efforts visant à aider les jeunes à relever le défi de création d'entreprises, a affirmé M. Fiddaman, précisant que l'accès au financement restait un obstacle souvent insurmontable « puisque les banques exigent des garanties et de l'expérience ».

Fort de son réseau de 35 sections à travers le monde, cette organisation vient en aide aux jeunes défavorisés en leur facilitant l'accès au capital sans garantie.
«Nous mettons à profit nos partenariats avec de grandes entreprises et des groupes industriels qui soutiennent les jeunes techniquement et psychologiquement ».
Tout en réitérant ses félicitations au gouvernement marocain pour les efforts qu'il déploie pour améliorer les conditions des jeunes, M. Fiddaman a fait savoir que l'expérience britannique pourrait être mise à profit à cet égard.

Si Youth Business International encourage la Responsabilité sociale des entreprises (RSE)à travers des financements qui permettent aux jeunes de créer leurs propres entreprises, la CGEM l'encourage à travers d'autres moyens.
Selon Aziz Qadiri , président de la Commission label pour la responsabilité sociale de l'entreprise au sein de la Confédération patronale, cette dernière avait élaboré une charte RSE qui repose sur neuf axes portant notamment sur le respect des droits humains, la concurrence saine et surtout le développement de l'engagement sociétal.

Concernant ce dernier axe, M. Qadiri a indiqué que la philosophie de la CGEM converge avec celle de l'INDH.
« Nous encourageons cette responsabilité sociétale à travers des actions concrètes comme l'amélioration du cadre de vie de la population riveraine des entreprises, l'encouragement de l'emploi de la main-d'œuvre locale mais aussi à travers des partenariats avec les associations ayant comme objectifs la lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme ». Et de conclure : « Depuis quelques années, la CGEM essaie de rapprocher l'entreprise des associations des jeunes. Dans ce cadre, 300 projets ont été créés en partenariat avec 200 associations, la conclusion de conventions avec des parties étrangères en vue d'aider les jeunes en situation difficile ».
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