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Mobilisation permanente pour la défense de la marocanité de notre Sahara

Le Maroc célèbre, dimanche, le 36e anniversaire de l'annonce par Feu S.M. Hassan II de l'organisation de la Marche Verte, juste après la confirmation, le 16 octobre 1975, par la Cour de Justice de La Haye de l'existence de liens d'allégeance entre les tribus sahariennes et le Sultan du Maroc.

Mobilisation permanente pour la défense de la marocanité de notre Sahara
Cette confirmation répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc, pour que l'Assemblée générale onusienne puisse saisir la Cour de justice d'une requête concernant son avis consultatif sur l'aspect juridique de la situation du Sahara lors de son occupation par l'Espagne. La Cour internationale de justice avait rendu son avis consultatif, stipulant que le Sahara n'avait jamais été «terra nullius» et qu'il y avait des liens juridiques d'allégeance entre ce territoire et le Royaume du Maroc.

Dans un discours historique prononcé pour l'occasion, le regretté Souverain avait indiqué: «Le droit a prévalu sur l'injustice et la Cour internationale de justice de La Haye a reconnu que le Sahara n'a jamais été une terre sans maître et confirmé qu'entre le Sahara et le Royaume du Maroc il existait, en effet, des liens juridiques et d'allégeance». Feu S.M Hassan II avait également ajouté: «Le monde entier a reconnu que le Sahara était le nôtre depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu'il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n'ont été altérés que par le colonisateur. Il ne nous reste donc qu'à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères».

Cette confirmation répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc, pour que l'Assemblée générale onusienne puisse saisir la Cour de justice d'une requête concernant son avis consultatif sur l'aspect juridique de la situation du Sahara lors de son occupation par l'Espagne. La Cour internationale de justice avait rendu son avis consultatif, stipulant que le Sahara n'avait jamais été «terra nullius» et qu'il y avait des liens juridiques d'allégeance entre ce territoire et le Royaume du Maroc. Dans un discours historique prononcé pour l'occasion, le regretté Souverain avait indiqué: «Le droit a prévalu sur l'injustice et la Cour internationale de justice de La Haye a reconnu que le Sahara n'a jamais été une terre sans maître et confirmé qu'entre le Sahara et le Royaume du Maroc il existait, en effet, des liens juridiques et d'allégeance». Feu S.M Hassan II avait également ajouté: «Le monde entier a reconnu que le Sahara était le nôtre depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu'il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n'ont été altérés que par le colonisateur.

Il ne nous reste donc qu'à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères». Pas moins de 350.000 volontaires, dont 10% de femmes, ont répondu à l'appel royal de rejoindre et de récupérer nos provinces du Sud. Les marcheurs portaient le Coran comme gage de paix pour montrer que le Maroc ne partait pas pour une quelconque conquête. 500.000 exemplaires du Livre Saint ont été imprimés et distribués à l'occasion. Sur le plan logistique, 12.000 camions et autocars ainsi que 113 trains ont été mobilisés pour transporter les volontaires de leurs régions d'origine vers Marrakech. De là à Tarfaya, le transport s'est effectué par camions et autocars. Il y avait des volontaires de l'Arabie Saoudite, de l'Irak, du Qatar, du Koweït, de la Jordanie, du Liban, du Soudan, du Sultanat d'Oman et du Gabon. D'autres sont venus même des Etats-Unis pour représenter une organisation non gouvernementale. Ils étaient contre le colonialisme et soutenaient la libération du Sahara. Chacun hissait le drapeau de son pays.

L'homme semble oublier qu'il peut, par une simple marche pacifique, aboutir à plus de résultats que n'en obtiendrait une entreprise militaire, avait affirmé Feu S.M. Hassan II, à la veille du lancement de la Marche Verte, le 6 novembre 1975. Un événement qui allait donner une nouvelle impulsion à la dynamique de l'histoire du Royaume. Trente-cinq ans après cette grande épopée, le Maroc est bien chez lui dans ses provinces du Sud, appuyé en cela sur un droit historique, une identité marocaine et des liens remontant à plus de 12 siècles. Trente-six ans après, la défense de la marocanité du Sahara reste la cause sacrée du pays.

Dans ce sens, une mobilisation populaire générale est engagée pour gagner un soutien accru en faveur de la proposition marocaine audacieuse d'autonomie. En effet, l'approche marocaine a été jugée très positive par plusieurs capitales, qui toutes sont unanimes à affirmer que le projet d'autonomie des provinces du Sud du Maroc, proposé par le Royaume, est un espoir pour la paix dans la région, comme il est de nature à faire avancer le dossier du Sahara. Pendant ce temps, la diplomatie algérienne se heurte au retrait par plusieurs pays de leur reconnaissance de la fantomatique entité qui a élu domicile sur son propre sol. Ces pays et autres ONG ne cessent de dénoncer les conditions déplorables dans lesquelles vivent les populations des camps de Tindouf et le traitement inhumain qui leur est infligé par les forces de sécurité du polisario. Ils expliquent que le polisario, en pleine crise et aux abois, constitue une menace pour la paix, la sécurité et la démocratie, non seulement au Maghreb mais également dans le reste du monde.
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