C'est le cas pour l'Association marocaine des droits de l'Homme qui a dévoilé vendredi dernier à Rabat son programme pour accompagner ces élections. On apprend donc que cette ONG a prévu de mobiliser 60 observateurs marocains à travers tout le territoire marocain pour effectuer une sorte «d'observation qualitative», notamment dans les villes de Tanger, Laâyoune, Sefrou, Kenitra, Casablanca et Salé. En effet, l'ONG se montre très sévère quant au respect de certaines conditions lors de l'opération de l'observation des élections. Le candidat à l'observation doit respecter la charte déontologique élaborée par l'OMDH et qui s'aligne aux standards internationaux. De ce fait, ce relais doit respecter un ensemble de règles afin de garder la neutralité et l'objectivité durant l'observation. Parmi ces règles, on peut ainsi retenir le respect de la souveraineté de l'Etat et des instances responsables des élections, la neutralité, l'autonomie et la présentation de la carte de l'observateur à la demande des autorités responsables des élections.
On exige également de l'observateur de collaborer avec ses collègues d'autres organismes accrédités, le respect du contexte culturel local et le professionnalisme au moment de la synthèse des résultats. Par ailleurs et afin de mieux accompagner les élections au niveau national, l'association a initié une approche novatrice consistant à l'implication du citoyen dans le processus de l'observation. L'ONG a, en effet, conçu une plateforme électronique accessible à tous les citoyens et observateurs et qui permet de signaler et visualiser des incidents, des dysfonctionnements ou des violations liées à l'opération électorale par différents moyens technologiques, à savoir le SMS, l'e-mail, le twitter et autres. Selon la présidente de l'ONG Amina Bouayach, le but de cette opération est d'impliquer davantage le citoyen dans l'opération électorale et faire de lui un observateur actif, capable de dénoncer les fraudes et les dérives. Un geste de nature à contribuer au renforcement du processus d'observation. La plateforme sera donc gérée par une équipe composée de 13 experts et de 15 équipes techniques composées de 15 techniciens. Lesdites équipes s'occuperont de recueillir l'information et de vérifier sa véracité en recourant à l'assistance des observateurs sur le terrain ou aux relais d'autres ONG ou encore au réseau des jeunes de l'OMDH. Ainsi, seules les informations crédibles seront publiées sur le site web conçu à cette fin, à savoir Marsad.ma.
«Cette initiative est le fuit d'une réflexion continue menée par l'OMDH à travers l'expérience qu'elle a accumulée lors de l'observation d'autres élections. Elle a été inspirée de la plate-forme Ushahidi, qui représente une technique utilisée pour observer les élections dans plusieurs pays relevant de l'Afrique et de l'Amérique Latine», indique la présidente de l'OMDH. Cette dernière fait toutefois remarquer l'importance du vote massif des citoyens pour contrer toute opération de fraude. Selon elle, cette participation garantira l'obtention de résultats transparents et coupera le chemin à toute mauvaise pratique observée avant ou pendant les élections.
Et afin d'assurer au mieux cette responsabilité, l'OMDH capitalisera sur l'expérience qu'elle a développée par l'observation qualitative des élections législatives de 2007 et communales de 2009. Cette expérience sera déployée à travers une nouvelle approche de l'observation via l'utilisation pour la première fois des nouvelles technologies.
On exige également de l'observateur de collaborer avec ses collègues d'autres organismes accrédités, le respect du contexte culturel local et le professionnalisme au moment de la synthèse des résultats. Par ailleurs et afin de mieux accompagner les élections au niveau national, l'association a initié une approche novatrice consistant à l'implication du citoyen dans le processus de l'observation. L'ONG a, en effet, conçu une plateforme électronique accessible à tous les citoyens et observateurs et qui permet de signaler et visualiser des incidents, des dysfonctionnements ou des violations liées à l'opération électorale par différents moyens technologiques, à savoir le SMS, l'e-mail, le twitter et autres. Selon la présidente de l'ONG Amina Bouayach, le but de cette opération est d'impliquer davantage le citoyen dans l'opération électorale et faire de lui un observateur actif, capable de dénoncer les fraudes et les dérives. Un geste de nature à contribuer au renforcement du processus d'observation. La plateforme sera donc gérée par une équipe composée de 13 experts et de 15 équipes techniques composées de 15 techniciens. Lesdites équipes s'occuperont de recueillir l'information et de vérifier sa véracité en recourant à l'assistance des observateurs sur le terrain ou aux relais d'autres ONG ou encore au réseau des jeunes de l'OMDH. Ainsi, seules les informations crédibles seront publiées sur le site web conçu à cette fin, à savoir Marsad.ma.
«Cette initiative est le fuit d'une réflexion continue menée par l'OMDH à travers l'expérience qu'elle a accumulée lors de l'observation d'autres élections. Elle a été inspirée de la plate-forme Ushahidi, qui représente une technique utilisée pour observer les élections dans plusieurs pays relevant de l'Afrique et de l'Amérique Latine», indique la présidente de l'OMDH. Cette dernière fait toutefois remarquer l'importance du vote massif des citoyens pour contrer toute opération de fraude. Selon elle, cette participation garantira l'obtention de résultats transparents et coupera le chemin à toute mauvaise pratique observée avant ou pendant les élections.
L'OMDH opte pour l'observation qualitative des élections
Compte tenu de sa stratégie pour le respect des droits de l'Homme et la consolidation de la démocratie, l'Organisation marocaine des droits de l'Homme effectuera l'observation qualitative des élections dans le cadre du suivi du processus de mise en œuvre des nouvelles dispositions de la Constitution.Et afin d'assurer au mieux cette responsabilité, l'OMDH capitalisera sur l'expérience qu'elle a développée par l'observation qualitative des élections législatives de 2007 et communales de 2009. Cette expérience sera déployée à travers une nouvelle approche de l'observation via l'utilisation pour la première fois des nouvelles technologies.