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La pression se relâche sur les trésoreries bancaires

Les pressions qui s’exerçaient sur les trésoreries bancaires se sont un peu atténuées, suite à la décision de Bank Al-Maghrib de réduire le taux de la réserve monétaire de 2 points de pourcentage, pour le ramener à 4% à compter du 26 septembre dernier.

La pression se relâche sur les trésoreries bancaires
La pression sur la liquidité et le niveau de déficit des trésoreries bancaires se sont atténués.

La décision de Bank Al-Maghrib de réduire le taux de la réserve monétaire de 2 points de pourcentage, pour le ramener à 4% à compter du 26 septembre 2012, a eu un impact positif sur la situation des trésoreries bancaires. En effet, d’après les derniers chiffres révélés à ce sujet par le ministère de l’Économie et des finances, les trésoreries bancaires ont enregistré d’importants excédents au titre de la réserve monétaire obligatoire suite à la baisse de leurs moyennes requises. Du coup, précise-t-on, l’on note une atténuation de la pression sur la liquidité et du niveau de déficit des trésoreries bancaires.

Ceci s’est traduit par un recul des montants demandés par les banques au titre des avances à 7 jours à partir de la semaine du 27 septembre. Ainsi, les montants servis par la Banque centrale sont passés de 67 milliards de DH lors de la semaine du 20 septembre dernier à 48 milliards de DH lors de la semaine du 11 octobre.

La même source indique, dans la dernière note de la Direction des études et des prévisions financières, lors de la dernière semaine, que les trésoreries bancaires ont subi un resserrement de liquidité sous l’effet conjugué de la ponction par Bank Al-Maghrib de 9 milliards de DH et de la hausse de la circulation fiduciaire à l’occasion de la fête de l’Aïd Al Adha. Tout cela a poussé les banques à recourir à des avances à 24 heures pour un volume moyen d’environ 4 milliards de DH. Cette situation n’a duré que peu de temps, les tensions au niveau du marché monétaire s’étant apaisées suite à l’accroissement des interventions de Bank Al-Maghrib à travers les avances à 7 jours qui sont passées à 60 milliards de DH lors de la semaine du 18 octobre et à 61 milliards de DH lors de la semaine du 25 octobre.

Une relative détente

Dans ce contexte, le volume moyen des avances à 7 jours sur appels d’offres au taux de 3% s’est élevé à 57 milliards de DH en octobre contre environ 61 milliards de DH en septembre 2012. Il est à noter, ajoute-t-on, que la Banque centrale est intervenue également à travers des opérations de pension livrée à 3 mois pour un montant de 15 milliards de DH. Par ailleurs, cette relative détente au niveau des trésoreries bancaires devrait se répercuter à terme sur l’octroi des crédits bancaires.
Actuellement, cette activité maintient tout de même le cap, même avec un rythme moins soutenu que lors des années fastes, notamment 2007 et 2008. Ainsi, le taux de progression des créances sur l’économie a atteint 7% ou +53,3 milliards de DH, soit un niveau proche de celui enregistré à la même période de l’année précédente (+6,7%, soit +48,2 milliards de DH).

À noter par ailleurs une décélération du rythme de progression, en rythme annuel, des crédits bancaires qui est passé à + 5,3% (+35,4 milliards de DH) après +7,8% (+48,3 milliards de DH) à fin septembre 2011. Ce ralentissement provient notamment de la baisse des crédits à l’équipement de 0,9% après une hausse de 4,6% un an auparavant et de la décélération des rythmes d’accroissement des crédits à l’immobilier et des crédits de trésorerie, s’établissant respectivement à + 5,9% et +9,4% à fin septembre 2012 après +11,7% et +17% à fin septembre 2011. Par contre, le rythme de progression des crédits à la consommation et de celui des créances diverses sur la clientèle se sont appréciés, passant respectivement de +10,1% et -7,4% à fin septembre 2011 à + 12% et +1,9% à fin septembre 2012, même si ces taux ont décéléré par rapport aux taux enregistrés au cours des mois précédents.

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