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La hausse de 0,3 % de l’IPC (indice des prix de la consommation), au titre du mois d’octobre dernier, provient principalement des hausses de prix des légumes de 8,3 % et du café, thé et cacao de 2,2 %. Ces hausses sont toutefois contrebalancées par les baisses enregistrées concernant les poissons et fruits de mer (3,8 %), les fruits (2,3 %) et les viandes (2,2 %).
Des disparités régionales, il faut le préciser, apparaissent dans l’augmentation de l’IPC. Ainsi, les hausses les plus importantes ont été constatées à Marrakech (+1,5 %), à Kénitra (+0,9 %), à Oujda (+0,8 %), à Settat (+0,7 %) et à Al-Hoceima (+0,7 %). En revanche, des baisses notables (-0,4 %) ont été observées à Rabat, à Tétouan et à Béni-Mellal.
En glissement annuel, la hausse de l’IPC est de 1,8 %, répartie pour 2,6 % sur les produits alimentaires et pour 1,1 % sur les produits non alimentaires.
Dérapages…
Ces chiffres, qui restent assez raisonnables, cachent pourtant quelques dérapages parfaitement explicables comme le prix des transports dont l’augmentation annuelle de 4,8 % est directement liée à la décision gouvernementale de relever les prix des carburants. Côté baisses, les offres agressives de l’opérateur de télécoms Inwi sur le marché entraînent une chute des tarifs dans le secteur de l’ordre de 16 % sur un an.
Et l’inflation ?
L’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, aurait pour sa part connu au cours du mois d’octobre dernier une baisse de 0,1 % par rapport au mois de septembre 2012 et une hausse de 1 % par rapport au mois d’octobre 2011.
Une bonne nouvelle pour les consommateurs, qui montre que l’inflation reste parfaitement maitrisée dans le Royaume.
