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Conscients de la noble mission qui leur incombe, les services de la Sûreté préfectorale multiplient les efforts pour veiller au respect de la loi, à la préservation de l’ordre et de la quiétude des citoyens. Une mission à laquelle toutes ses composantes s’attèlent avec abnégation et dévouement. En dépit de cette volonté et des efforts consentis, le phénomène de l’insécurité continue de se poser avec acuité, générant de nombreuses préoccupations. L’origine de cette inquiétante recrudescence des délits et forfaits est dans la poussée démographique, l’exode rural, le chômage, l’oisiveté, la pauvreté, l’urbanisation accélérée, etc.
Autant de facteurs qui nécessitent une approche sociale en parallèle de la question sécuritaire. Selon les services de la Sûreté préfectorale, du 1er janvier au 31 août 2012, quelque 13 607 personnes ont été interpellées, 3 751 affaires ont été traitées et 49 cas d’escroqueries ont été résolus. Les éléments de la police ont également élucidé 103 affaires de vols et de cambriolage. De même, 4 864 dossiers de criminalité ont été résolus. Poursuivant leurs efforts soutenus, les mêmes services ont traité 254 affaires de drogue. Dans le cadre de la lutte contre le fléau de l’insécurité routière, les services concernés ont verbalisé 1 461 vélomoteurs et 358 véhicules. En dépit des opérations de contrôle et de sensibilisation, de nombreux usagers de la route continuent de faire des prescriptions du Code de la route. En effet, durant les huit premiers mois de l’année 2012, le nombre d’accidents a avoisiné 668, mettant une fois de plus en exergue que le comportement irresponsable des conducteurs se trouve derrière la prolifération des accidents. Sur la même période, ces accidents ont 18 morts, 22 blessés graves et 493 blessés légers. En ce qui concerne les cartes d’identité nationales (CIN), 24 872 nouveaux documents ont été réalisés.
Conscients du phénomène de l’insécurité, les services préfectoraux de la sûreté continuent, conformément à la politique de proximité prônée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), à renforcer la sécurité afin d’accompagner l’évolution de la société et les mutations en cours. Personne ne nie les efforts des services concernés. Le paradoxe réside, néanmoins, dans le nombre d’agressions qu’on voit ou dont on entend parler chaque jour, laissant croire que le nombre de délinquants mis hors d’état de nuire n’a pas dissuadé certains qui ne cessent de changer leurs méthodes. Les efforts doivent se poursuivre pour garantir une meilleure approche sécuritaire et traduire sur le plan pratique la mise en œuvre de l’approche sociale. La répression des délits exige toutefois la conjugaison des efforts de l’ensemble des forces de l’ordre et des organisations judiciaires. Cependant, la prévention reste le moyen le plus efficace pour éclairer la situation de la criminalité selon les recommandations des instances internationales œuvrant pour la sécurité en milieu urbain. Les services de police continuent de sillonner les artères de la ville et d’arrêter voleurs et criminels, le plus important est de veiller au suivi des certaines affaires. Il convient dans ce cadre de convoquer les personnes ayant déposé des plaintes pour, le cas échéant, récupérer leurs biens ou identifier leurs agresseurs. Pour répondre aux exigences actuelles, il est impérieux de renforcer l’infrastructure, de multiplier les rondes et de redéployer l’action de la police dans le sens d’une plus grande proximité susceptible de rapprocher le policier du citoyen. L’essentiel est de développer une autre approche pour servir le citoyen sans oublier l’esprit de communication, d’accès à l’information et de sensibilisation.
