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Un observateur non averti de la démarche du Souverain peut faire des erreurs d’appréciation de cette politique. Il lui manquera pour en saisir l’esprit, la substance, de savoir que l’action sociale depuis bientôt treize ans est le cœur battant du projet de règne.
Dans cette démarche, il n’y a aucune différence entre un projet social de 1 million de centimes, de 1 million de DH ou un projet de 1 milliard de DH, l’essentiel est de maintenir l’Homme au centre de tout. Et que l’être humain occupe une centralité, pleine et entière, dans le projet de société.
Une Dar Attaliba (foyer de jeunes étudiantes) en milieu rural, un petit centre de formation qualifiante dans un quartier déshérité d’une grande ville, une maison de l’artisan ou un centre multidisciplinaire qui accueille des dizaines de bénéficiaires… Toutes ces actions, dans tous les domaines, ajoutées les unes aux autres, année après année, saison après saison, lors des multiples et incessantes visites sur le terrain de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont changé la vie des gens.
Elles ont transformé leur destin et ont, dans tous les cas, allégé leurs souffrances et atténué leur privation. Des centaines de petites gouttes ont nourri un torrent qui s’est déversé dans un grand fleuve qui a fini par apporter à la mer de la solidarité un sel et une vitalité inestimables.
À l’occasion du 13e anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il nous est utile, à tous, de nous rappeler cette démarche et de souligner combien, en ces lendemains hésitants de Printemps arabe incertain, que la «résilience sociale» marocaine qui participe de notre singularité n’est ni une vue de l’esprit, ni un phénomène aléatoire.
La résilience sociale marocaine s’est construite malgré la crise financière internationale, la crise économique mondialisée, l’évaporation de la croissance, la crise de l’emploi, la baisse des IDE, etc sur un socle de valeurs dont S.M. le Roi, depuis le début de son règne, est un artisan inlassable. Maintenant que cette philosophie est comprise, qu’elle est saisie dans sa vérité intellectuelle, on peut aborder la question des grandes politiques institutionnelles qui ont créé un cadre, certes perfectible, mais désormais indépassable, qui structure la politique sociale au Maroc.
Trois acronymes suffiront à éclairer le chemin parcouru et le chemin qui reste à parcourir pour consolider institutionnellement cette résilience sociale marocaine qui est une des clés de voûte de la stabilité du pays : INDH, AMO, RAMED. Ces trois politiques initiées par S.M. le Roi et que les gouvernements successifs ont eu à cœur de continuer, parfois avec plus ou moins de bonheur, structurent désormais l’action du pays dans le domaine social. Que ce soit la protection sociale dans sa dimension universelle - une prestation pour tous et sans exclusive - ou que ce soit le développement humain dans son acception la plus extensive, surtout dans les zones ciblées, ces deux axes bénéficient de la part du Souverain d’une attention au jour le jour et d’une bienveillance permanente.
Depuis treize ans, aucun déplacement royal ou voyage de terrain du Souverain ne se fait sans que cette dimension d’inclusion institutionnelle ne soit prise en considération. C’est peut-être, au final, ce qui distingue et singularise, dans la région, cette Monarchie marocaine sous le leadership de S.M. Mohammed VI, un Roi qui a fait du souci des autres, son souci personnel.
