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Les partis de l’opposition réclament la concertation

● Le chef du gouvernement a annoncé que les prochaines élections auraient lieu en 2013. Les partis de l’opposition veulent que l’agenda soit décidé en concertation.

Les partis de l’opposition réclament la concertation
Le gouvernement met en avant sa détermination à faire de ces échéances une voie de réforme.

Ce sont quelque trente textes de loi qu’il faut préparer pour pouvoir faire face aux prochaines échéances électorales. Car il s’agit de préparer l’arsenal juridique adéquat pour l’organisation des élections des quatre chambres professionnelles, les élections des salariés du secteur public et privé, les communales, les élections des conseils provinciaux et préfectoraux, les régionales et les élections de la Chambre des conseillers.

Le gouvernement met en avant sa détermination à faire de ces échéances une voie de réforme avec la mise en place de la régionalisation avancée, des conseils élus avec de véritables attributions… A cette fin, le chef du gouvernement dit que le pouvoir exécutif va prendre le temps qu’il faut pour préparer l’arsenal juridique nécessaire. S’exprimant la semaine dernière devant les conseillers, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, assure que cela va avoir lieu en concertation avec tous les acteurs politiques de la majorité comme de l’opposition.

Pour l’opposition, les préparatifs des élections ont toujours fait l’objet de concertation, ainsi que nous l’assure Abdelhadi Khairat, parlementaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). «Il est inimaginable de voir une seule partie pouvoir décider, à elle seule, de la feuille de route des élections», souligne-t-il. Ce n’est pas une faveur que le chef du gouvernement octroie donc à l’opposition.

Listes électorales

Abdelhadi Khairat rappelle aussi que le programme gouvernemental avait promis de réformer tout l’arsenal juridique relatif aux élections. Ainsi, les listes électorales doivent être revues en priorité. Il y a presque un consensus pour que les listes soient automatiquement liées au lieu de résidence. Ce qui doit être fait selon les données de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

En ce qui concerne les autres textes de loi, l’opposition attend que le gouvernement prépare les projets pour que l’on puisse parler des dates des prochaines élections. A ce niveau, l’opposition est très claire. «Il est inconcevable que le gouvernement décide des dates sans concertation avec l’ensemble des acteurs politiques», ainsi que le dit ouvertement Abdelhadi Khairat.

Par ailleurs, le gouvernement et sa majorité ont décidé que les élections n’auront pas lieu cette année. L’argument est que cela nécessite du temps pour pouvoir les organiser à la lumière d’un nouvel arsenal juridique, pour pouvoir revoir les listes électorales…Car ce débat s’était emparé des réunions des partis de la majorité qui se réunissent régulièrement (ils avaient accéléré leurs réunions avant de décider de reporter les élections à 2013).

A ce sujet, l’opposition ne semble pas être contre. L’essentiel, c’est qu’il y ait des concertations avant la détermination de l’agenda électoral. Agenda dont le flou qui l’entourait commence à se dissiper, peu à peu. En effet, le chef du gouvernement a annoncé que son équipe s’est penchée sur la préparation des différents textes législatifs et réglementaires qui seront prêts avant la fin de l’année. «Les préparatifs des échéances électorales seront lancés au cours du premier semestre de la prochaine année», ainsi que l’a souligné Abdelilah Benkirane.

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