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Depuis son apparition dans l’univers des arts plastiques, Hiba Khamlichi n’a pu échapper aux critiques des artistes-peintres et autres professionnels du domaine. Et pour cause, son jeune âge et la qualité de ses travaux qui égalent ceux des grands de la peinture. Car, déjà à l’âge de 9 ans, Hiba est arrivée à réaliser un tableau de 20 mètres, à l’occasion de l’inauguration de la salle Hiba (ex-cinéma Renaissance). Un exploit jamais réalisé dans l’histoire de la peinture marocaine. D’où son inscription pour apparaitre dans le Livre Guinness des records.
À partir de cette date, les expositions de Hiba se sont multipliées et ont toujours attiré une grande attention de par sa créativité dans la thématique et sa maîtrise de la technique.
Sa 23e exposition a coïncidé avec la fameuse Nuit des Galeries où Hiba a dévoilé ses nouveaux travaux sous l’intitulé de «Nouvelles perspectives». En effet, celui qui connaissait les tableaux de Hiba, avant cette exposition, voit bien son nouvel apport dans la thématique. Puisque tout en gardant son style, Hiba s’est lancée dans les portraits. Une magnifique alliance entre les deux, dont le résultat est on ne peut plus génial provenant d’une recherche profonde et prodigieuse, applaudie par beaucoup de professionnels.
L’association new-yorkaise Cityarts ayant déjà fait écho d’une étude sur ses tableaux souligne que «le travail d’abstraction de Hiba témoigne surtout d’un très étonnant sens de la composition. La forme peuple et anime l’espace des tableaux. Des lignes, des courbes, des cercles, une masse foisonnante, mais organisée de formes qui activent le regard et illuminent les monochromes. Le regard est pris, capté, entrainé dans ce parcours pictural labyrinthique. C’est un jeu esthétique à la fois complexe et ludique, subtil et puissant, plein de fraicheur juvénile. De l’imagination émane la forme, et la couleur parachève le tout». L’association termine son étude en qualifiant l’œuvre de Hiba d’«un art de plus en plus identifiable à celui des grands maîtres».
Des témoignages qui se concrétisent de jour en jour, puisque la jeune Hiba, de 12 ans, a reçu récemment le premier Prix à la Biennale de Sharjah aux Émirats arabes unis. Et ce, à travers son travail «les trois carrés» dans la catégorie de l’art plastique aplati. Hiba s’est vu, également, attribuer le Prix du jury (catégorie des grands projets) pour sa création «Les sept étoiles». Quant à sa sœur Ghita (16 ans), elle a reçu le Prix de reconnaissance du jury, grâce à son triptyque de trois mètres «Le dernier cri». Des reconnaissances qui ne cessent de mettre en valeur le travail créatif des sœurs Khamlichi.
