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8 milliards de DH d’investissement prévus en 2012

Hausse de plus de 50% du chiffre d’affaires d’Al Omrane Rabat.

8 milliards de DH d’investissement prévus en 2012
Logements en construction à Tamesna.

Le Groupe Al Omrane, bras armé de l’Etat, contribue à la mise en œuvre de la stratégie sectorielle en matière d’habitat et d’urbanisme. En 2011, le holding public a exécuté un volume d’investissement de 6,4 MMDH contre 7,5 MMDH en 2010. Pour 2012, le Groupe prévoit une enveloppe de 8 MMDH dans le but d’accompagner la dynamique d’habitat et poursuivre les travaux des programmes de développement de l’habitat social et de résorption de bidonvilles. C’est ce qui ressort des chiffres annoncés dans le projet de loi de Finances 2012, en cours de discussion au sein des commissions parlementaires.
Sur le volet habitat, le groupe a prévu, en 2011, la mise en chantier de 76.298 nouvelles unités d’habitat, la livraison de 34.000 unités et la démolition de 25.000 baraques de bidonvilles contre respectivement 61.139 nouvelles unités, 32.042 unités livrées et 19.896 bidonvilles en 2010.

Concernant la filiale Al Omrane Rabat, elle affiche de très bonnes performances. C’est ce qui ressort des chiffres publiés à l’occasion de la tenue avec son conseil d’administration le 22 mars 2012, sous la présidence de Badre Kanouni. Le résultat positif enregistré, à fin 2011, est de 36,86 millions de DH. Quant au chiffre d’affaires, il s’élève à 345,51 MDH, soit une progression de 50,22 % par rapport à l’exercice 2010. Lors de cette rencontre, Badre Kanouni a souligné les orientations du groupe qui visent à renforcer la proximité avec le citoyen, la consolidation des règles de bonne gouvernance, ainsi que le développement urbain, à travers la multiplication de nouveaux pôles urbains. Selon un communiqué d’Al Omrane, le président a tenu «à féliciter la filiale de Rabat pour les efforts entrepris en matière d’accompagnement régional de la politique gouvernementale dans le domaine de la promotion du droit pour chaque citoyen d’avoir un logement décent à travers l’offre de logement social et la lutte contre l’habitat insalubre». De son côté, Younes Sefiani, directeur général de la filiale de Rabat, a présenté au conseil, outre les résultats opérationnels et financiers de la filiale pour l’année 2011, les perspectives pour l’année 2012.

Bonne gouvernance 
Notons également que le groupe public a été applaudi par sa politique de bonne gouvernance et de responsabilité sociale et environnementale. Ainsi, conformément aux dispositions du Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance des Entreprises et établissements publics (EEP) » et aux orientations stratégiques du Groupe, ce dernier ambitionne de mettre en œuvre un dispositif intégré de bonne gouvernance et de RSE. Il vise à promouvoir la transparence dans la gestion interne et la gestion des parties prenantes, à adopter une approche participative dans les processus décisionnels internes au groupe et à ancrer la culture de réédition des comptes au niveau de toutes les filiales. Ce dispositif vise également à renforcer le climat de confiance avec toutes les parties prenantes notamment les partenaires privés et les partenaires institutionnels, à dynamiser l’investissement privé dans le secteur et contribuer au développement d’un tissu de PME compétitif et à améliorer la viabilité du groupe et sa performance pour lui permettre un développement continu et durable.

Sur le plan de gouvernance interne, plusieurs actions sont menées par le groupe pour relever ce challenge. Ainsi sur le volet organisation de la relation entre le Holding et ses filiales, celui-ci se décline en plusieurs mesures. Primo, le groupe vise le recentrage de l’organisation du holding sur les métiers d’orientation stratégique, de contrôle et animation fonctionnelle des filiales et de mobilisation des ressources (foncier et financement). Secundo, il table sur l’harmonisation de la gouvernance des filiales (comités, organigrammes, outils de pilotage, de stratégique et de contrôle, etc.) vers un modèle «miroir» de celui du mastodonte public qui renforce la décentralisation des responsabilités et des moyens. Tertio, le groupe prône la création de plusieurs comités de suivi interne au niveau intra-groupe pour ancrer la bonne gestion et renforcer la collégialité et la transparence : comité de Direction générale, Comité Organisation, Comité commercial & Stock, Comité « Grands Projets » et Comité éthique. Quarto, il s’agit de la mise en place d’un dispositif opérationnel de suivi des projets stratégiques, en l’occurrence les projets présentés à S.M le Roi avec un outil de suivi informatisé, projets des villes nouvelles ou de pôles urbains et projets phares du groupe. Et enfin, la séparation au niveau des filiales des rôles entre le président du conseil d’administration des filiales (rôle d’orientation stratégique assuré) et le rôle du directeur général pour renforcer ses pouvoirs exécutifs et sa responsabilité devant le CA.

Concernant le volet pilotage du groupe et monitoring des filiales. Al Omrane a mis en place un nouveau tableau de bord de pilotage reflétant les orientations stratégiques du groupe qui renforce les autres dimensions que la production physique : indicateurs de suivi financier, indicateurs de mesure de la transparence commerciale, indicateurs de gestion du foncier public et du PPP, indicateurs de suivi de l’exécution des recommandations des organes de contrôle, etc.

Pour ce qui est du volet mutualisation et rationalisation de la gestion des ressources, deux mesures sont prises. Il s’agit d’une part de la mutualisation de certaines fonctions supports (achats indirects, gestion RH, gestion informatique…) et de la gestion de la trésorerie et, d’autre part, de l’élaboration d’une charte groupe de montage des projets (études de faisabilité technique et commerciale, niveau de rentabilité minimum par produit, normes de coût, barèmes nationaux des prestations) pour éviter les dérapages en termes de coût, de délais et de qualité.

À rappeler que le groupe gère 14 filiales ventilées à travers le Royaume et développe quatre villes nouvelles, en l’occurrence Tamesna (840 ha) près de Rabat, Tamansourt (1.930 ha) près de Marrakech, Chrafate à proximité de Tanger et Lakhyayta près de Casablanca.

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