Des ONG locales et internationales, ainsi que des agences de l’ONU, ont dénoncé les graves exactions commises dans le nord du Mali par différents groupes armés, islamistes et rebelles touareg, tels que viols, meurtres, enrôlement d’enfants-soldats, mais aussi destruction de sites religieux.
«À la faveur d’un coup d’État le 22 mars à Bamako, le nord du Mali est tombé peu après aux mains des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et surtout des groupes islamistes «Ansar Dine» (Défenseurs de l’islam) et Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.»
Les islamistes ont chassé mercredi de son dernier bastion d’Asongo le MNLA avec lequel ils avaient lancé l’offensive dans le Nord en janvier. Ils sont désormais les maîtres de toutes les grandes villes du Nord.