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Le Royaume vise un statut de pays producteur de technologie

La stratégie «Maroc Innovation», lancée en mars 2011, commence à donner ses fruits. Une rencontre tenue à ce sujet avant-hier....

Le Royaume vise un statut de pays  producteur de technologie
«Maroc Innovation» vise à mettre en place un écosystème favorable au développement de l’innovation.

La stratégie «Maroc Innovation», lancée en mars 2011, commence à donner ses fruits. Une rencontre tenue à ce sujet avant-hier à Casablanca par le ministère de tutelle et la CGEM a ressorti les résultats de cette stratégie qui vise à mettre en place un écosystème favorable au développement de l’innovation et à positionner le Maroc parmi les pays producteurs de technologie. En fait, d’après Abdelkader Aamara, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, le bilan d’étape de «Maroc Innovation» est globalement positif. Il est à noter que cette stratégie, comme l’a rappelé le ministre à cette occasion, repose sur une vision transversale et une démarche participative avec l’objectif de faire de l’innovation un levier clé de la compétitivité des entreprises, d’ériger le pays en producteur de technologie, de promouvoir les capacités de recherche et développement au niveau des universités et de faire du Royaume une place attractive pour les chercheurs et de développer la culture de l’innovation.

Concrètement, il s’agit de produire 1 000 brevets marocains par an à partir de 2014 et la création de 200 start-up par an d’ici deux ans. Pour ce faire, cette stratégie se décline en 13 chantiers regroupés en 4 axes, à savoir gouvernance et cadre juridique, infrastructures et clusters, financement et soutien à l’innovation et mobilisation des talents. Ainsi, la mise en œuvre de cette stratégie a donné lieu à la mise en place du Fonds de soutien à l’innovation doté de 380 millions de DH et du fonds d’appui aux clusters (62 millions de DH). Quatre clusters thématiques Le premier finance des projets d’innovation et de développement technologiques essentiellement à travers trois instruments baptisés «Intilak» dédié au soutien du démarrage des start-up innovantes, «Tatwir» réservé au soutien financier des entreprises porteuses de projets innovants en R&D et «Prestation Technologique Réseau» (PTR). Ainsi, 25 projets sont accompagnés dans le cadre des deux premiers programmes pour une enveloppe de 20,4 millions de DH. En ce qui concerne l’axe relatif aux infrastructures, on a procédé à la sélection de 4 clusters (numérique, microélectronique, électronique et mécatronique et valorisation des produits de la mer), le soutien financier aux Centres techniques de l’innovation (45 millions de DH) et la poursuite de la politique de constitution des Cités de l’innovation.

De même, le cadre juridique de cette stratégie sera renforcé par l’adoption de nouveaux textes législatifs qui sont actuellement en préparation. Parmi les autres actions programmées, à noter l’organisation de la deuxième édition des Trophées de l’innovation et le lancement du module «Création d’entreprises» qui concernera 5 universités et instituts supérieurs. Tout cela fait dire au vice-président de la CGEM, Salaheddine Kadmiri, que cette stratégie vient à point nommé pour combler un vide qui existait dans le programme d’appui aux entreprises notamment au niveau de leur création et qu’elle apporte des instruments de financement concrets et importants. Ce qui est en mesure d’insérer l’économie marocaine dans un environnement du savoir et de l’innovation, relève-t-il. Mais, insiste-t-il, encore faut-il mettre en place un véritable pacte entre tous les intervenants et l’établissement de solides passerelles avec les universités pour la promotion de la création et l’innovation. Par ailleurs, cette rencontre a été également marquée la présentation de témoignages de porteurs de projets retenus dans le cadre de cette stratégie et à la relance du rappel aux chercheurs pour postuler pour la 2e édition des programmes «Intilak» et «Tatwir» lancée en août dernier.

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