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L’heure de vérité a sonné

Ce samedi à partir de 20 h au Grand stade de Marrakech, les Lions de l’Atlas font face à leur destin, en accueillant le Mozambique.

L’heure de vérité a sonné
Le groupe de Rachid Taoussi reste très concentré sur le match fatidique face au Mozambique. Ph. Saouri

Nous y sommes. Le jour tant attendu par le public marocain est arrivé. Environ un mois, après la défaite cinglante à Maputo (0-2), les Lions de l’Atlas reçoivent ce samedi au Grand stade de Marrakech, le Mozambique. Le mot d’ordre est clair : la victoire pour remonter les deux buts d’écart et pour se qualifier à la Coupe d’Afrique des nations 2013, prévue en Afrique du Sud, en début de l’année prochaine. Un exercice mental énorme, auquel seront confrontés les poulains de Rachid Taoussi, lui-même vivant sous une pression omniprésente, de s’imposer dans un défi qui ne lui a procuré ni le temps, ni les conditions adéquates pour se préparer à une échéance déjà décisive. Cependant, l’on a relevé, depuis que le natif de Sidi Kacem a pris les rênes du Onze national il y a quelques semaines, une ambition grandissante et une volonté en acier, qu’il a su transmettre aux joueurs, tous convaincus, à raison, que le Maroc dispose des moyens pour surmonter son adversaire, avec tout le respect qui lui est dû. Ainsi, c’est dans la confiance et avec beaucoup d’implication et de sérieux que les 26 convoqués continuaient leurs séances de préparation dans la ville ocre, avec la participation d’Adil Hermach jeudi soir, même si Rachid Taoussi voulait le ménager, en raison d’une blessure, contractée par le médian au mollet.

La confiance du public

Au-delà de la santé physique des joueurs, c’est au mental que ce genre de matchs se gagne. L’on se souvient tous comment le Maroc avait étrillé l’Algérie (4-0), dans ce même stade, il y a un an et demi. Naturellement, le contexte n’était pas pareil, mais la pression était semblable à celle d’aujourd’hui. Les joueurs avaient rapidement ouvert la brèche et face au Mozambique, il ne leur est pas demandé plus que ça. Car en face, les «Mambas» seront cantonnés en défense, mais seront redoutables en contre-attaque. Un aspect qui ne sera pas négligé par le sélectionneur national, qui a parlé de «l’équilibre entre l’animation défensive et offensive» des Lions, pour ne pas encaisser un but qui serait fatal. La solidarité entre les lignes sera donc de mise, avec un jeu basé sur l’engagement et la prompte récupération du ballon dans l’entre-jeu, sans pour autant se précipiter devant les buts adverses.

Bien sûr, la victoire sur le Mozambique et la qualification pour la CAN renflouerait la confiance amoindrie qu’a le public en l’équipe nationale, surtout après l’échec de la CAN 2012, où le Maroc avait quitté la compétition dès la phase de groupes. Une confiance altérée à laquelle la gifle de Maputo avait porté un sérieux coup, au point d’obliger la fédération à se défaire d’Eric Gerets, pour se plier à la demande générale de donner sa chance à un cadre national. Samedi, face au Mozambique, ce sera l’occasion de tourner cette page de l’histoire de l’équipe nationale. Place à l’avenir.

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