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Si la ville de Mohammedia dispose d’un réseau routier et autoroutier qui facilite l’accessibilité, il n’en est pas de même au niveau des routes des diverses communes rurales rattachées à cette préfecture.
Les habitants de certaines de ses communes, les usagers de la plupart des routes et les chauffeurs de taxi sont confrontés à de sérieux problèmes d’accessibilité et de services de proximité. «On souffre toujours du manque de liaisons entre Mohammedia et les communes limitrophes. Ceci attise la colère des habitants», souligne un habitant de Mohammedia.
En effet, la route régionale 313 reliant Mohammedia à la commune rurale de Beni Yakhlef, un axe très fréquenté avec un intense trafic routier, est confrontée à de sérieux problèmes de fluidité de la circulation, de la sécurité routière et de la pollution. Les nids de poule, les trous et certaines crevasses deviennent, notamment quand il pleut, un véritable danger qu’évitent ceux qui fréquentent quotidiennement cette route. «Les eaux sont souvent stagnées au niveau de cette dernière à cause du manque d’avaloires», souligne un acteur associatif local.
La route régionale 313 continue de se dégrader, cet axe névralgique est très fréquenté par les automobilistes, les bus et les grands taxis, il est très difficile d’y circuler notamment le dimanche, jour du souk hebdomadaire, où le nombre de camions, charrettes, triporteur vélomotoristes… devient considérable. «La commune, souligne cet habitué de la route 313, devrait se pencher sur le problème de l’insuffisance en infrastructures de base et privilégier l’entretien continu des voies névralgiques avec plus d’intérêt à la maintenance pour remédier aux défaillances».
La route 313 est très encombrée, elle connait quotidiennement des embouteillages. Les accidents y sont fréquents ce qui nécessite incontestablement des aménagements urgents. «Je ne comprends pas le manque d’intérêt pour cet axe aussi important, précise ce chauffeur de taxi. Cette voie prioritaire nécessite des entretiens continus, davantage d’éclairage, mais aussi un contrôle rigoureux pour une meilleure sécurité routière».
Des efforts ont, certes, été consentis pour une mise à niveau des infrastructures de base des communes rurales, mais restent insuffisants pour pallier aux déficits et pour rattraper le retard en matière d’aménagement de certaines voies, routes et pistes.
