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En dépit de la souplesse et des bonnes intentions dont a fait preuve la partie palestinienne, «l’intransigeance d’Israël et sa détermination à poursuivre sa politique expansionniste, menace la solution à deux États», a mis en garde l’ambassadeur qui s’exprimait devant le Conseil de sécurité de l’ONU. «Israël n’a eu cure des réactions internationales et a poursuivi méthodiquement sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens, notamment dans la Ville sainte», a-t-il déploré, au cours d’un débat de l’Organe exécutif sur la situation au Proche-Orient.
Il a, dans ce sens, critiqué les multiples manœuvres israéliennes visant à porter atteinte à l’identité d’Al Qods, ville de coexistence et de tolérance entre les différentes religions, et dénoncé les pratiques afin de l’isoler de son environnement arabe. Il a déploré, à cet égard, la poursuite par les forces israéliennes d’occupation des tentatives d’altérer le cachet religieux, civilisationnel, historique, culturel et architectural d’Al Qods. «Le Maroc appuie le droit inaliénable des Palestiniens à disposer de leur propre État avec Al-Qods comme capitale», a-t-il poursuivi avant de saluer l’esprit élevé de responsabilité affiché par la partie palestinienne qui a montré son attachement au dialogue en vue de faire évoluer son statut au sein de l’Assemblée générale de l’ONU. L’ambassadeur a rappelé à ses pairs, les nombreuses concessions faites par les Palestiniens en faveur du processus de paix, alors que dans le même temps Israël se montrait de plus en plus inflexible. L’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix «ne peut que nourrir les inquiétudes», a averti le diplomate. Il ne reste plus beaucoup de temps pour mettre en œuvre la solution de deux États vivant dans la paix et la sécurité au Moyen-Orient, a-t-il fait remarquer. Il a, dans ce sens, appelé à renforcer la pression pour mettre fin aux activités de colonisation israéliennes et, ainsi, ouvrir la voie à une reprise des pourparlers de paix.
