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L’artisanat, l’agriculture et la culture pour atouts

Comment désenclaver le milieu rural, comment faire bénéficier ces régions des richesses générées par les centres urbains et touristiques, comment fédérer les efforts des secteurs de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme qui sont les principales ressources de ces régions… ? Autant de questions auxquelles devront trouver des réponses les nombreux participants nationaux et internationaux à cette manifestation qui se déroule à Taroudant du 16 au 18 novembre.

L’artisanat, l’agriculture et la culture pour atouts
Ce salon constitue le coup d’envoi de la valorisation des produits des arrière-pays.

La coquette ville de Taroudant, l’une des plus anciennes cités du Royaume, première capitale de la dynastie des Saadiens (1511-1659), accueille le premier salon international de développement des arrière-pays du Maroc. Le choix de cette ville, ceinturée par huit kilomètres de rempart, n’est donc pas dû au hasard et le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, l’a bien rappelé :
«Taroudant est un concentré de la culture du Maroc. Ce salon constitue le coup d’envoi de la valorisation des produits des arrière-pays riches de leurs artisanats, de leur agriculture et de leur patrimoine culturel». Ces trois secteurs rejoignent les atouts sur lesquels repose la vision 2020 du tourisme, présentée à S.M. le Roi à Marrakech le 20 novembre 2010, à savoir : «La mer, la culture et la nature. 80% des touristes qui viennent au Maroc, le font pour sa culture», a indiqué le ministre du Tourisme.

Changer de vision sur le monde ruralSelon ce dernier, il y a une condition sine qua non pour y parvenir : «Il nous faut changer de vision sur le milieu rural et passer à une économie qui valorise les potentialités de ce milieu». Sur ce chapitre, Abdessamad Qaiouh, ministre de l’Artisanat, a souligné que des
efforts ont déjà été fournis pour atténuer l’isolement des régions enclavées où le taux d’électrification est de 97% : «Actuellement, il faut trouver les moyens pour faire élever le niveau de vie de ces populations. Nous comptons également sur les expériences menées avec succès dans des pays tels que les USA, l’Arabie saoudite, le Liban, les Iles Canaries…»
Des chantiers sont d’ores et déjà lancés, comme la construction d’un complexe d’artisanat à Taroudant pour un investissement de 18 millions DH, l’acquisition de nouvelles machines pour la teinturerie traditionnelle, la création de villages artisanaux, toujours à Taroudant.

«Le potentiel existe, mais il est dispersé»

A l’image de son confrère du gouvernement qui a souhaité voir changer de vision sur le monde rural, le ministre de l’Artisanat a lui aussi émis un vœu : «Je souhaite qu’à l’issue de cette première édition, nous envisagions la création d’un observatoire indépendant, car le potentiel existe, mais il reste dispersé». Pour illustrer ses propos, Abdessamad Qaiouh a évoqué les différents projets en cours de réalisation tel que la vision 2020 pour le développement du tourisme, le Plan Maroc Vert, la vision 2015 pour l’artisanat. Pour faire davantage bénéficier les populations rurales de ces différents chantiers, «c’est une question de convergence. Pour la prochaine édition, nous espérons voir la participation d’autres secteurs tels que la jeunesse et les sports, Les eaux et forets, l’Office de l’eau potable…»

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