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Les investisseurs français confirment leur intérêt pour le Royaume du Maroc

210 chefs d’entreprises français ont fait le déplacement à Rabat pour participer à la rencontre des investisseurs franco-marocains, placée sous le thème de «investissements et croissance :
les perspectives pour le Maroc en 2012».

Les investisseurs français confirment  leur intérêt pour le Royaume du Maroc
La participation personnelle du chef du gouvernement a été perçue d’un bon œil par les Français. Ph. Kartouch

La rencontre entre les investisseurs nationaux et français tenue mercredi à Rabat a confirmé la densité et l’intensité des relations franco-marocaines. Au delà des alternances des gouvernements qui peuvent avoir lieu dans chacun des deux pays, le constat reste le même. Les relations séculaires entre les deux pays amis demeurent toujours privilégiées et stratégiques.

Un partenariat win-win

Au cours de cette messe patronale, un signal fort a été donné pour renforcer davantage ces relations et maintenir cette «histoire d’amour», un dixit de Abdelilah Benkirane, qui a pris part à cette manifestation avec son staff ministériel. Organisée sous la houlette du club des chefs d’entreprises France-Maroc, cette rencontre a connu la participation de tout le gotha du monde des affaires des deux pays. Près de 450 chefs d’entreprises, dont 220 français, ont répondu à cette invitation. Tirer profit des relations qu’entretiennent les deux pays et mettre en place un partenariat win-win, tel a été l’objectif principal de cet événement. Concrètement, il s’agit de mettre en exergue les opportunités d’investissements dont dispose le Royaume ainsi que ses évolutions économiques, sociales et politiques afin d’agir d’une manière efficace ainsi que d’initier un dialogue d’affaires entre les responsables gouvernementaux et le patronat.

Autrement dit, répondre aux interrogations des chefs d’entreprises afin d’apporter des solutions à certaines contraintes qui freinent l’investissement. La participation personnelle du Chef du gouvernement a été perçue d’un bon œil par les Français. Ainsi, après les mots de remerciements de la part du chef de file du patronat français, Jean-René Fourtou, coprésident du Club des chefs d’entreprises France-Maroc, ce dernier a vivement tenu à exprimer sa séduction par la volonté du gouvernement de Benkirane pour le développement de la coopération franco-marocaine. Une volonté également confirmée par la présence de l’ensemble des ministres concernés par les secteurs de l’économie à cette rencontre. Pour lui, «la présence de 210 chefs d’entreprises démontre l’intérêt des entreprises françaises pour le Maroc ainsi que leur confiance». Pour l’ensemble des participants, cette présence montre la forte volonté de l’exécutif et son dynamisme pour améliorer davantage le climat des affaires. D’ailleurs, Abdelilah Benkirane, toujours fidèle à son esprit d’humour, s’est montré très rassurant tout au long de son intervention.

Après avoir fait un bref retour sur l’histoire et la qualité des relations Franco-Marocaines, il a souligné que «Vu ces relations stratégiques, le Maroc et la France disposent, aujourd’hui, d’une légitimité pouvant mieux le positionner au niveau africain et arabo-musulman». Aussi, le chef de l’exécutif a mis l’accent sur le rôle de l’administration, qui selon lui, devrait être au service des citoyens et des investisseurs. Avec un ton rassurant et sérieux, il a expliqué aux participants que «sur ce volet, les choses vont changer. Les pratiques du passé sont terminées ». Idem pour la réforme de la justice dont l’un de ses objectifs est de faciliter la vie des investisseurs. En outre, le chef du gouvernement a affiché son intention de revoir le dispositif fiscal pour encourager davantage les investissements. «Nous sommes convaincus de la nécessité de la réforme fiscale», assure-t-il. La séance plénière était aussi une occasion optimale pour les chefs d’entreprises français pour avoir des réponses directes de Abdelilah Benkirane sur certaines questions. Formation des compétences, infrastructures, stratégie en matière d’énergie et d’eau et les partenariats publics-privés sont autant d’interrogations sur lesquelles, le chef du gouvernement n’a pas hésité à apporter des réponses.

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