Des droits bafoués, des pouvoirs publics qui font peur quand il s’agit de questions relatives à l’enfance, un tissu associatif non solidaire, tel est le contexte de ce rendez-vous dédié à la Journée de l’enfance qui se veut une occasion où un certain nombre de recommandations et de solutions seront proposées. Un problème de convergence que va souligner, sur un ton humoristique, voire ironique, Abdjalil Cherkaoui, directeur par intérim de l’Entraide nationale. D’autre part, une réflexion sur l’abandon des enfants et les problèmes de la «Kafala» ont également été soulevés lors de cette rencontre.
Les associations et les orphelinats souffrent d’un manque considérable de moyens, de ressources humaines et financières. Et paradoxalement, lorsque l’enfant trouve une famille d’accueil, cette famille se retrouve face à un système rigide et des formalités d’adoption tellement compliqués que la plupart des parents adoptifs laissent tomber les procédures en chemin. Ainsi pour rappeler les bases des droits de l’enfant, l’association SOS Village d’enfants a mis en place un manuel «Merci de respecter mes droits» en partenariat avec l’INDH et la wilaya de Casablanca.
L’objectif étant d’entamer un processus de sensibilisation sur les droits de l’enfant à travers des séquences d’apprentissage sur les différents droits. Une initiative qui ne s’est pas arrêtée là puisque les intervenants sont conscients que «main dans la main», ils réussiront à faire parler l’État et à lui arracher l’aide nécessaire pour accompagner l’enfance, la protéger et surtout faire d’elle la génération de demain.