Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

L’Otan condamne la destruction d’un avion de combat turc

● La Turquie a invoqué l’article 4 du traité de l’Otan.
● Les combats entre l’armée et les rebelles se rapprochent de la capitale.

No Image

L’Otan a jugé mardi «inacceptable» la destruction d’un avion de combat turc par la Syrie et exprimé son «soutien et sa solidarité» avec Ankara, a déclaré le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, à l’issue d’une réunion des ambassadeurs des 28 pays membres de l’Otan au siège de l’Alliance atlantique à Bruxelles. «Nous continuerons à suivre de très près et avec une grande préoccupation, et nous resterons saisis des développements à la frontière sud-est de l’Otan», a encore assuré M. Rasmussen. «La réunion de l’Otan s’est tenue à la demande de la Turquie qui a invoqué l’article 4 du traité de l’Alliance prévoyant que tout pays membre peut porter une question à l’attention du Conseil quand il estime que son intégrité territoriale ou sa sécurité est menacée.» C’est seulement la seconde fois depuis la création de l’Otan en 1949 qu’est évoqué l’article 4, la précédente ayant été en 2003, également à la demande de la Turquie, à propos de la guerre en Irak.

oncernant cette nouvelle crise entre Damas et Ankara, selon des experts spécialisés russes cités par l’agence d’État Ria Novosti, le F-4 Phantom abattu testait la défense antiaérienne syrienne pour le compte de l’Otan et sa destruction a montré l’efficacité des systèmes russes dont est équipée la Syrie. Pour sa part, l’expert brésilien Paulo Sergio Pinheiro, président de la Commission d’enquête internationale sur la Syrie, mandaté depuis août 2011 par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, s’est finalement rendu sur place, a indiqué mardi la directrice du service de l’information des Nations unies à Genève. «M. Pinheiro doit faire le point sur la Syrie mercredi devant les 47 États membres du Conseil des droits de l’Homme et doit présenter un rapport sur le massacre de Houla.»

Quant aux tractations concernant la crise syrienne, l’ONU n’a toujours pas reçu, mardi, de confirmation de la conférence internationale sur la Syrie qui pourrait avoir lieu le 30 juin à Genève dans le Palais des Nations unies. «Sur la réunion hypothétique du 30 juin, elle reste hypothétique, c’est-à-dire que nous n’avons aucune confirmation», a déclaré la directrice du service de l’information des Nations unies à Genève, Corinne Momal-Vanian, lors d’un point de presse. Elle a indiqué espérer une confirmation «cet après-midi, peut-être demain». Sur le terrain, des affrontements entre l’armée et les rebelles se sont déroulés à 8 km du centre de la capitale, à Qadsaya et Al-Hama, autour de positions de la Garde républicaine, corps d’élite chargé de la sécurité de Damas et de ses banlieues, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui fait état d’un mort sans préciser s’il s’agit d’un soldat, d’un civil ou d’un rebelle.
«Ce développement est important, car il s’agit des combats les plus violents dans cette zone, et qu’ils se rapprochent du cœur de la capitale», a indiqué le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Lisez nos e-Papers