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Un engagement royal de «tout faire pour avancer» sur la voie du règlement de la question du Sahara marocain

Le juriste français Christophe Boutin a salué l’engagement royal de «tout faire pour avancer» sur la voie de règlement de la question du Sahara marocain, sur fond de la présentation la semaine dernière à S.M. le Roi Mohammed VI de la note de cadrage du Conseil économique, social et environnemental (CESE) relative au modèle de développement régional pour les provinces du Sud.

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 Alors que «certains s’ingénient à laisser traîner la situation», l’universitaire relève que la volonté du Souverain «est au contraire de tout faire pour avancer, pour faire bouger les lignes et pour permettre aux populations locales de prendre leur destin en main, dans le respect à la fois de leurs spécificités et de leurs liens historiques avec le Royaume». Dans un entretien à la MAP, le professeur de droit public à l’université française de Caen se félicite des étapes franchies dans ce sens, rappelant que la volonté royale d’ouvrir un processus dit de «régionalisation avancée» au Sahara marocain «n’est pas nouvelle» et est surtout réitérée dans le processus de réforme constitutionnelle engagé au Maroc, lequel a permis d’«apporter des éléments de concrétisation de la prise en compte des spécificités du Sahara».
Il souligne l’ampleur de la réforme de l’organisation régionale et territoriale envisagée, basée sur des principes «clairs», ceux de «libre administration, de coopération et de solidarité», conformément aux orientations de S.M. le Roi qui avait évoqué dès 2008 les conditions de la réforme selon les principes «d’unité, d’équilibre et de solidarité». 

«C’est bien à une redéfinition des rapports entre centre et périphérie que les institutions marocaines nationales et locales sont conviées», relève M. Boutin. L’expert français retient, en outre, la portée du terme de «développement intégré et durable» utilisé pour qualifier le processus attendu, un concept qui «montre bien que l’on se place volontairement au point de croisement de quatre directions d’action : l’environnemental, le social, l’économique et le culturel, quatre piliers du développement durable tel que le conçoivent les textes internationaux».

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