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Hayatou : «Je continuerai à développer le football en Afrique»

Réélu par acclamation pour la 6e fois à son poste après sa première élection le 10 mars 1988, Issa Hayatou a assuré qu’il consacrerait son mandant à la promotion du football en Afrique.

Hayatou : «Je continuerai à développer le football en Afrique»
Issa Hayatou et Joseph Blatter lors du 35e congrès de la CAF. Ph. Saouri.

Mon seul objectif est de continuer à développer le football en Afrique, a-t-il indiqué en conférence de presse. En revanche, l’homme fort de la CAF a reconnu avoir regretté certains événements qui se sont passés lors de son mandat notamment le boycott par l’Égypte de la CAN 1990 en Algérie, le drame dont a été victime l’équipe du Togo en 2010 et le boycott du Nigeria de la CAN 1996 en Afrique du Sud. «Naturellement, il y a des événements que j’ai regrettés notamment la décision de l’Égypte de ne pas faire le déplacement en Algérie lors de la CAN de 1990, le drame du Togo. Tout cela, j’ai à le regretter. Je n’en suis pas l’auteur, mais quand on dirige on est obligé d’assumer. Je regrette aussi la décision du Nigeria de boycotter la coupe d’Afrique 1996 qui s’est déroulée, en Afrique du Sud, à cause d’un différend entre le Président du Nigeria, Sani Abacha, et Nelson Mandela», a-t-il reconnu. Le président de la CAF a ajouté que celle-ci fait tout pour ne pas être impliquée dans ce genre d’événements.

Blatter : la FIFA fait tout pour combattre la corruption

Intervenant lors de cette même conférence de presse, le président de la FIFA, Sepp Blatter a indiqué que l’instance qu’il dirige fait tout pour combattre la corruption avant de reconnaître que toute seule, la Fédération internationale ne pourra pas combattre ce fléau. «Il est relativement facile de contrôler les gens quand ils jouent sur un stade parce qu’il y a des règles à respecter. Il y a un arbitre qui siffle et qui donne des cartons. Mais, il est difficile de contrôler la communauté de la FIFA composée de 300 millions de personnes.», a-t-il concédé. Et d’ajouter que depuis 2005, la FIFA a commencé à renforcer son contrôle non seulement par la commission de discipline et d’appel, mais en institutionnalisant la commission d’éthique. Blatter a relevé, à l’occasion, que le football est touché par des maux qui sont la tricherie, le dopage, la discrimination, la violence… «C’est notre société qui nous amène tout ça dans le football.

Par contre la manipulation dans les matchs, c’est nous qui l’avons amenée dans le football parce que s’il n’y avait pas de football, il n’y aurait pas de manipulation de match», a-t-il indiqué. Le patron de la FIFA a insisté sur le fait que toutes les composantes du football doivent lutter ensemble parce que la FIFA, à elle seule, n’y arrivera pas.
Il a aussi demandé le soutien des organes politiques et juridictionnels de l’ensemble des pays affiliés à la FIFA pour pouvoir parler le même langage. Il a cité un exemple de cette absence de soutien des organes politiques en citant le cas du Guatemala où la fédération de ce pays a suspendu quatre joueurs impliqués dans la manipulation des matchs, mais une instance gouvernementale de ce pays est intervenue pour dire que ces joueurs peuvent continuer à jouer», a-t-il déclaré. Pour Blatter, il faut unir les efforts pour combattre la corruption et toutes les formes de discrimination.

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