Connexion
Les dotations budgétaires allouées aux seize arrondissements de la commune urbaine de Casablanca pour l’exercice 2014 seront revues à la hausse. Adoptée à l’unanimité au cours de la session du mois de juillet du conseil de la ville, cette augmentation est fixée à 10% pour l’ensemble des arrondissements excepté Sbata et Ben M’Sick qui verront leurs attributions financières grimper de 20%. Près de 11,8 MDH seront ainsi injectés, l’année prochaine, au total des dotations allouées actuellement aux arrondissements, près de 106,5 MDH. Les arrondissements de Sbata et Ben M’Sick qui sont les moins bien lotis bénéficieront respectivement d’un renforcement budgétaire de 1 115 000 et 1 165 000 DH. Malgré cette augmentation, ils seront toujours loin des budgets réservés en 2014 aux autres arrondissements.
Il est à noter que Ben M’Sick et Sbata font partie des arrondissements dont les subventions ne suivent pas leur extension territoriale. Depuis l’intégration de nouveaux «douars» sur leur territoire, plusieurs arrondissements, dont Sbata et Ben M’Sick, doivent faire face à des lourdes charges et dépenses additionnelles. Selon la répartition des dotations budgétaires accordées aux arrondissements, on constate que ces seize territoires ne sont pas traités sur un même pied d’égalité. Au titre de l’exercice 2013, la part du lion est du ressort de l’arrondissement Sidi Belyout qui a reçu près de 8 millions de dirhams. L’arrondissement Mâarif vient en seconde position avec 7,6 millions de dirhams. Il est suivi de Hay Hassani et Sidi Bernoussi qui reçoivent presque chacun 7,4 MDH. Le reste est partagé entre les différents arrondissements qui reçoivent moins de 7 millions de dirhams.
En fait, à part Sbata et Ben M’Sick qui bénéficient respectivement de 5,5 et 5,8 MDH, les dotations en bas de liste varient entre 6,2 et 6,9 MDH. Rappelons que les différents arrondissements de la métropole ont déjà bénéficié d’une augmentation de 1 million de dirhams en 2012. Ces décisions d’augmentation du budget visent à donner aux présidents des arrondissements les moyens leur permettant de répondre aux besoins et attentes de la population. Néanmoins, selon certains élus, les augmentations budgétaires ne suffisent toujours pas aux besoins financiers des différents arrondissements. Ces derniers doivent faire face aux dépenses d’équipement et services de proximité. Selon certains experts, les dotations budgétaires devraient être calculées sur la base du coût de gestion réel de chaque arrondissement.
