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La croissance fléchit, mais reste stable

Le HCP vient de publier une note d’analyse sur la situation économique au 3e trimestre 2012. Il en ressort que le secteur non agricole tire la croissance vers le haut, tandis que les autres secteurs connaissent un certain ralentissement.

La croissance fléchit, mais reste stable
La croissance fléchit, mais reste stable

Le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 2,9% en volume au 3e trimestre 2012 contre 5% l’année précédente. C’est ce qui ressort de l’analyse du Haut commissariat au plan (HCP) relative au 3e trimestre 2012.
L’inflation, indique la note, reste contenue à 0,6% annuel. Cela dit, la croissance est tirée par les postes et télécommunications (+18,1%), l’industrie de transformation (+1,7%) et le commerce (+1,6%), mais le secteur agricole recule (-8,4%) tout comme le BTP (-1,7%).

Tous les secteurs se sont inscrits en baisse d’une année sur l’autre.
Par ailleurs, les dépenses des ménages contribuent pour 2,1 points de PIB contre 5,4 points un an plus tôt, les administrations contribuent pour 0,7 point, en hausse de 5%.
La formation brute de capital fixe est restée stable.

La consommation mieux maîtrisée

Sur la même période, les exportations ont baissé de 0,7% pendant que les importations baissaient de 1,1%, l’an passé les exportations progressaient de 4,3% et les importations de 8,5%. Le revenu national brut disponible a progressé de 2,6% au lieu de 5,6% l’année précédente.
Cette évolution provient de la hausse du PIB aux prix courants de 3,5% (5,3% en 2011) et d’une baisse des transferts courants reçus de l’étranger de 9,7% (contre +10,7% en 2011).
La baisse des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) est de 9,3% sur la période contre +10,7% un an plus tôt, marquant ainsi l’impact de la crise sur nos compatriotes éloignés.

Ce 3e trimestre de 2012 a par ailleurs été marqué par une contraction de la croissance, l’amenant bien loin des prévisions gouvernementales utilisées dans la formation du budget 2013.
Au niveau sectoriel, le coup d’arrêt au BTP est une source d’inquiétude tant il est pourvoyeur d’emplois, mais la bonne nouvelle provient de la hausse des exportations combinée à la baisse des importations, ralentissant ainsi la dégradation de notre balance des paiements.

Le maintien de la croissance des dépenses de consommation finale des ménages, certes en hausse limitée de 3,5% contre 9,6% un an plus tôt, est une relative bonne nouvelle, car c’est le fondement d’une croissance solide.

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