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La première phase arrive à échéance le 15 septembre prochain

Le Maroc est éligible pour un deuxième accord dans le cadre du Millennium Challenge Corporation. Les études et les analyses sont en cours dans cette perspective.

La première phase arrive à échéance  le 15 septembre prochain
Les représentants de l’Agence du partenariat et du progrès et du Millennium Challenge Account. Ph. Seddik

Le staff de l’Agence du partenariat et du progrès ainsi que leur partenaire, le Millenium Challenge Account ont l’œil sur le chrono. Car en moins de 90 jours, le programme objet de l’Accord «Millennium Challenge Compact» sera clôturé. En effet, ce programme qui a pris naissance à travers un accord signé le 31 août 2007 avec les États-Unis d’Amérique, via la Millennium Challenge Corporation et qui a démarré le 15 septembre 2008, prendra fin le 15 septembre 2013 à minuit.
Un évènement qui s’ajoute à deux autres mettant ainsi l’Agence du partenariat et du progrès (APP) sous les projecteurs. Les deux autres évènements sont également en liaison avec la fin de la mission de l’Agence. Il s’agit tout d’abord de l’adoption, lors du Conseil du gouvernement de jeudi dernier, du projet de loi qui décide de la dissolution de l’Agence et la liquidation de son actif ainsi que du transfert des projets qu’elle a réalisés ou en cours de réalisation à l’État et aux départements concernés. L’autre évènement phare est la deuxième visite de Daniel Yohannes, le directeur général du Millennium Challenge Corporation au Maroc du 23 au 26 juin. Visite qui a pour principal but de célébrer la clôture du programme objet de l’Accord «Millennium Challenge Compact». Une visite des différents sites et projets financés dans le cadre des réalisations de l’APP est programmée à cette occasion. Il faut souligner que tous ces évènements et faits ont lieu alors que le Maroc œuvre pour bénéficier d’une deuxième ligne du programme MCA. Les études et analyses sont lancées il y a six mois et cela risque de demander plus d’une année pour qu’un deuxième accord soit signé entre le Maroc et le MCC, ainsi que le souligne Munera Salem Murdock directeur du MCC au Maroc. Il est à signaler, à ce niveau, que le Maroc est à nouveau éligible à ce programme. Ce qui veut dire qu’il répond à un certain nombre d’indicateurs, notamment la liberté civile, les droits politiques, la liberté d’infirmation, la répression de la corruption… Ce qui s’ajoute à des indicateurs relatifs à la liberté économique (politique fiscale, création d’entreprises, accès au crédit, approche genre dans l’économie…) et l’investissement dans les ressources humaines (santé, enseignement, taux de vaccination…).

Par ailleurs, la question qui se pose est de savoir le bilan réalisé par l’Agence du partenariat et du progrès. Le programme qui avait pour objectif de promouvoir la croissance économique comme outil de réduction de la pauvreté concerne sept secteurs. Il s’agit de l’agriculture, la pêche, l’artisanat, le tourisme, la micro finance, la petite entreprise, l’alphabétisation et l'éducation.
Cependant, les projets réalisés ont été réfléchis, ainsi que l’a expliqué Malika Laasri, directrice générale de l’APP par intérim (assurant l’intérim depuis le départ, en avril dernier, de l’ancien directeur, Morad Abid) en ayant à l’esprit les stratégies nationales en cours. Ce qui explique que «le programme MCA-Maroc a intégré l’ensemble des projets dans les stratégies nationales afin de compléter et soutenir les chantiers gouvernementaux sectoriels mis en place. Il s’agit des chantiers du plan Maroc vert du secteur agricole, du plan Halieutis du secteur de la pêche, de la Vision 2015 pour le développement du secteur de l'artisanat, du programme Moukawalati relatif à la promotion du travail par la création de petites entreprises, du programme d'alphabétisation visant l’éradication de l'analphabétisme au Maroc…», a souligné Malika Laasri lors d’un point de presse organisé vendredi à Casablanca.

En parlant du bilan de l’agence, elle a affirmé que le secteur de l’arboriculture s’est accaparé la grande part du budget. En effet, c’est 49% de l’ensemble du budget qui a été consacré à ce secteur sur les
697,5 millions de dollars (6 milliards de DH), soit 340 456 450 dollars. Alors que la pêche artisanale a mobilisé 18% du budget, suivie par l’artisanat, 9%, l’alphabétisation et la formation professionnelle, 5%, les services financiers (microcrédit…) 6%, le soutien à l’entreprise 2%... Quant à la rubrique suivi et évaluation, elle a bénéficié de 15 042 300 dollars, soit 2% des fonds. Par ailleurs, il faut souligner que même si l’APP sera dissoute le 15 septembre, une partie de son staff continuera, pendant 120 autres jours à exercer afin de finaliser la liquidation et de pouvoir transmettre tous les projets ainsi que les biens (propriétés, brevets, licences, données…) aux entités concernées.

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