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Les indicateurs des échanges extérieurs en amélioration

L’analyse des volumes concernant les échanges extérieurs pour les mois de janvier et février 2013 permet de constater un accroissement important des flux des IDE qui progressent de 74,9% à 3,9 MMDH. Pendant le même temps, le déficit du commerce extérieur s’améliore nettement (-17,5% ou -5,9 MMDH).

Les indicateurs des échanges extérieurs  en amélioration
Une baisse est constatée au niveau des importations de produits énergétiques.

L’amélioration du déficit du commerce extérieur entraine mécaniquement une amélioration du taux de couverture des importations par les exportations de 4 points, passant ainsi de 46,1% à 50,1%, sachant que si l’on excepte les produits énergétiques, ce taux passe à 67,5%. Au niveau des flux financiers, les recettes de voyages ont progressé de 2% alors que les envois des MRE ont baissé de 2,9% du fait de la crise économique européenne.

La baisse des importations pour les deux premiers mois de l’année, qui s’établit à -10,8% à 55 138 MDH, provient de facteurs divers selon les secteurs concernés. Ainsi, si les baisses des importations de produits alimentaires sont importantes (-19,3% à 5 133 MDH avec des pics sur certains produits comme le blé (-28,8% à 1 132 MDH), le sucre (-22,4% à 823 MDH), les tourteaux pour nourrir les bêtes (-19,6% à 562 MDH) ou encore le maïs (-29,3% à 562 MDH)), elles sont principalement dues aux pluies bien réparties dans le temps et sur l’ensemble du territoire et qui ont permis une meilleure récolte et un moindre recours aux importations. Il n’en va pas de même pour les produits finis de consommation qui baissent de 8,1% à 9 761 MDH avec notamment des importations automobiles en baisse de 10,1% à 1 351 MDH qui n’augurent rien de bon pour la consommation des ménages, il en va de même pour les médicaments (-14,3% à 660 MDH) alors que les biens d’équipement chutent quant à eux plus modestement de 5,8% à 11 417 MDH.

Sur la même période, on constate également une baisse des importations de produits énergétiques de 11,3% à 14 228 MDH provenant plus des baisses liées à l’huile brute de pétrole (-26,3% à 3 932 MDH) et au gaz de pétrole (-22% à 2 714 MDH) qu’aux gas-oils et fuel-oils qui progressent de 9,5% à 5 650 MDH.

L’OCP devient 2e ex aequo avec le textile et le cuir

Concernant les exportations, elles baissent modestement de 3% à 27 633 MDH avec de forts contrastes sectoriels. À lui seul, l’OCP voit ses exportations baisser de près de 1 milliard de dirhams, en baisse de 16% divisés en une baisse de 24% pour les roches à 1 544MDH et 12% pour les dérivés à 3 780 MDH. L’OCP perd d’ailleurs son leadership dans les exportations pour devenir 2e ex aequo avec le textile et le cuir. Ce dernier marque quant à lui une légère hausse de 2% en ce début d’année à 5 324 MDH tiré par les bonnes ventes des vêtements confectionnés qui progressent de 3% à 3 178 MDH. Le premier secteur exportateur de la période est donc l’agriculture et l’agroalimentaire en timide progression de 1% à 5 449 MDH boosté par l’industrie alimentaire (+13% à 3 123 MDH), mais ralentit dans cette hausse par les agrumes et primeurs (-10%) à 1 557 MDH) et par la pêche et l’aquaculture (-9% à 567 MDH). L’automobile poursuit sa progression conformément au plan de charge de l’usine Renault de Tanger à +8% pour 4 673 MDH.
L’électronique est en baisse de 13% à 1 015 MDH et l’aéronautique chute de 25% à 904 MDH, mais il
s’agit d’un secteur très lié aux dates de livraison des éléments construits, l’industrie pharmaceutique pendant ce temps est stable (+1%) à 122 MDH.

Les IDE et les transferts des MRE en hausse Dans un autre registre, les recettes voyages sont en hausse de 2% à 8 146 MDH, tandis que les dépenses sont en baisse de 1,7% à 1 544 MDH, amenant un solde de 6 602 MDH en progression de 2,9%. Pendant le même temps, les recettes des MRE chutent de 2,9% à 8 720 MDH, marquant ainsi le soutien de nos compatriotes éloignés à l’économie nationale malgré la crise importante qui les touche de plein fouet en Europe principalement.
À fin février 2013, les Investissements directs étrangers sont en forte hausse à 9,1 milliards de dirhams contre 5,2 milliards un an plus tôt, suite à une expansion des recettes (10,2 MMDH contre 5,3 MMDH) qui doublent quasiment, tandis que les dépenses sont en hausse de 14,47% à 1 139 MDH.

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