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Le mémorandum accorde un intérêt particulier aux produits agroalimentaires, dont ceux de la filière oléicole, du secteur des fruits et des légumes et des produits laitiers, ainsi qu’aux produits de qualité certifiée, aux indications géographiques et aux formes de production biologique. En matière de sécurité alimentaire, les deux ministères conviennent de mettre en place les moyens nécessaires pour améliorer la production végétale et animale et la protection des cultures, dans le cadre des normes sanitaires et phytosanitaires.
En gros, deux domaines ressortent des dispositions de ce mémorandum. Il s’agit du renforcement des échanges en matière de développement de l’espace rural et des zones montagneuses, ainsi que de la valorisation des produits du terroir, à travers des projets agricoles et agro-industriels, des activités génératrices de revenus, des actions d’information et de promotion et des projets intégrés de développement rural. Le deuxième domaine porte sur l’appui bilatéral à l’innovation, par le biais des échanges en matière de recherche agronomique, de formation technique professionnelle, d’enseignement supérieur agricole et de synergies entre enseignement, recherche et développement.
Pour la ministre portugaise de l’Agriculture, cet accord démontre la convergence des stratégies de développement économique et agricole des deux pays et la volonté commune de ceux-ci de raffermir davantage leurs relations. La présence d’entreprises portugaises au SIAM, qui est considéré comme l’un des principaux rendez-vous de promotion de l’agriculture en Afrique, prouve que les deux pays peuvent créer, ensemble, de nombreuses opportunités d’affaires et de partenariat, a souligné Mme Cristas, en marge de la cérémonie de signature.
Pour sa part, M. Akhannouch a considéré que ce mémorandum jetait les bases d’un partenariat gagnant-gagnant, bénéfique pour les deux économies, ajoutant que c’est une réelle opportunité pour l’inauguration d’un cadre général de partenariat durable dans le domaine agricole, car en plus du renforcement des capacités de production, il est question d’innovation, de recherche, de formation technique et de mise en relation des institutions et des opérateurs privés. À cette occasion, un forum agro-alimentaire a réuni des responsables et des professionnels marocains et portugais pour discuter des opportunités offertes par les deux pays.
