Cette édition va faire renaître des souvenirs impérissables du Rallye du Maroc qui fut créé en 1934 et qui a eu ses heures de gloire. Il faisait partie du calendrier du Championnat du monde des rallyes et de grands noms des courses automobiles y ont participé. Si la ville d’Agadir a été choisie pour le départ, c’est parce que cette cité balnéaire a longtemps entretenu des liens étroits avec le sport automobile. C’est en 2010 que les organisateurs ont tenté une première expérience en faisant revivre le Rallye du Maroc. Un début certes timide, mais qui a attiré quelques pilotes chevronnés. Cette compétition s’est légèrement transformée en 2011 et l’année suivante, tout le monde était emballé, pilotes et organisateurs.
Loin d’être grisé par les succès des précédentes éditions, le comité d’organisation a multiplié les efforts pour en faire une compétition de grande envergure. C’est ce qu’a expliqué José Andreani, membre du comité d’organisation, au cours d’un point de presse tenu lundi soir à Casablanca. Le nombre de participants a bondi en moins de 3 ans, puisqu’il est passé de 25 équipages en 2010 à 85 pour cette édition. C’est surtout le tracé qui est intéressant, mais il a fallu un effort considérable et des mois de travail pour l’élaborer.
Le rêve des concurrents
Si la distance a été réduite, en revanche, ce rallye durera plus longtemps, du 13 au 18 mai, pour le plus grand plaisir des concurrents qui pourront à la fois traverser des sites pittoresques et jouir de la diversité du paysage. Le tracé comprend des vallées, des plaines, des cols dans les hautes montagnes de l’Atlas. Le rêve de tout concurrent d’un rallye. Cette année, on retrouvera d’anciens champions qui ont marqué de leur empreinte cette compétition, à l’image du pilote belge Grégoire De Mevius, auteur de 2 victoires au rallye du Maroc historique. Ce dernier partira, encore une fois, avec les faveurs du pronostic, tout autant que son compatriote Éric Van De Poele, ex-pilote de formule 1.
Cette 4e édition sera caractérisée par l’engagement de voitures 2 roues motrices des modèles des années d’après-guerre construits entre 1950 et 1986, dont des quelques-uns qui n’existent plus en tant que marques tels les Datsun, aux côtés des Porsche 911, avec 26 voitures au lâcher général d’Agadir soit 30% du plateau, des Ford Escort (20 véhicules), des Peugeot 504 et 505, des Opel, BMW et des Renault.