Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Le modèle de transition démocratique au Maroc en débat

Le Maroc, grâce à la sagesse de S.M. le Roi Mohammed VI et les réformes politiques entreprises, a su gérer sa transition démocratique dans la stabilité et la continuité contrairement à d’autres pays de la région arabe, ont affirmé samedi soir à Leiden (Pays-Bas) des députés marocains.

No Image

S’exprimant lors d’une réunion avec des membres de la communauté marocaine aux Pays-Bas, où ils effectuent une visite à l’invitation des associations marocaines en Hollande, les députés ont réaffirmé que le Royaume n’a pas attendu les mouvements du «Printemps arabe» pour entamer son processus de réformes, lancé depuis des années auparavant.
Alors que plusieurs peuples manifestent pour revendiquer des réformes politiques et sociales, les Marocains ont déjà commencé à cueillir les fruits d’un processus de changement sur les différents plans, mené sous la conduite éclairée du Souverain avec l’adhésion de l’ensemble des composantes de la société marocaine, ont-ils expliqué.

Ils sont revenus sur les principales étapes historiques de ce changement qui consacre la spécificité marocaine à commencer par la mise en place de l’«Instance Équité et Réconciliation» qui est parvenue à réunir les Marocains autour du projet d’édification d’un État de droit, qui vient d’être renforcé par l’adoption d’une nouvelle Constitution garantissant, entre autres, l’officialisation de l’amazighe, l’élargissement du champ des libertés, la séparation des pouvoirs et le renforcement des compétences du chef de gouvernement.
Ces réalisations, ont-ils ajouté, ont valu au Maroc le respect et l’admiration des partenaires étrangers, lui permettant ainsi d’accéder au rang de partenaire privilégié, notamment auprès de l’Union européenne, ajoutant que le Royaume est également le premier pays à avoir obtenu le statut de «Partenaire pour la démocratie» de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Par ailleurs, les intervenants ont souligné que cette rencontre vise à renforcer le contact entre les députés et les Marocains des Pays-Bas pour mieux appréhender leurs difficultés et leurs préoccupations et tenter d’y apporter des solutions, ajoutant que ce type de réunion offre l’occasion pour expliquer, si besoin il y a, à la communauté marocaine les avancées réalisées sur les différents plans au Maroc.
Ils ont, de même, mis en avant l’importance de la contribution des Marocains de l’étranger, notamment des Pays-Bas, dans le processus de développement du Royaume qui désormais compte sur la valeur ajoutée et le savoir-faire des citoyens marocains du monde pour aller de l’avant sur la voie de la modernité et de la démocratisation.

De leur côté, des membres de la communauté marocaine des Pays-Bas, dont des cadres et des hommes d’affaires, ont exprimé leur disposition à apporter leur pierre à l’édifice du Maroc moderne, relevant toutefois que des difficultés persistent notamment en ce qui concerne le problème de la langue, la lenteur des procédures administratives en matière d’investissement, le manque de communication et l’absence du droit des Marocains de l’étranger au vote.

La délégation marocaine, qui comprend des députés des partis de la majorité, était arrivée vendredi soir aux Pays-Bas où elle a eu des rencontres avec des députés néerlandais d’origine marocaine et des Marocains établis dans plusieurs villes néerlandaises. La délégation a été également accueillie par le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb. Cette rencontre, marquée également par la présence de l’ambassadeur du Royaume aux Pays-Bas, Abdelouahab Bellouki, a été organisée à l’initiative de l’Institut du Maroc aux Pays-Bas en partenariat avec des associations locales.                            

Lisez nos e-Papers