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Attijariwafa bank démocratise l’accès aux services bancaires

L’inclusion financière, aussi bien au profit des ménages à faibles revenus que des très petites entreprises est l’un des objectifs majeurs de la nouvelle vision stratégique «Attijariwafa 2015» du groupe Attijariwafa bank. Objectif : toucher 3 millions des non-bancarisés à l’horizon 2015.

Attijariwafa bank démocratise l’accès aux services bancaires
Mohamed El Kettani, président du groupe Attijariwafa bank, lors de la présentation de la nouvelle vision stratégique du groupe. Ph. Seddik

Le groupe Attijariwafa bank œuvre résolument à la démocratisation de l’accès aux services bancaires. C’est ce qui se dégage de la nouvelle vision stratégique «Attijariwafa 2015» qui fait de l’inclusion financière, aussi bien au profit des ménages à faibles revenus que des très petites entreprises (TPE), l’un de ses objectifs majeurs.

Cette préoccupation a été, d’ailleurs, encore une fois bien soulignée par Mohamed El Kettani, président du groupe avant-hier lors de la présentation des résultats au titre de l’année dernière. Cette orientation, a-t-il expliqué, repose notamment sur les offres de produits et services dédiées ainsi que sur extension de son réseau bancaire dans tous les pays de présence (+530 nouvelles agences en 2012) et plus particulièrement le réseau de la Banque économique via sa filiale Wafacash (964 agences à fin décembre 2012, autour de 1200 actuellement). M. El Kettani a tenu à préciser qu’il s’agit pour le groupe bancaire qu’il préside plus d’une mission que de la recherche de profits. En fait, révèle-t-il, durant trois années, le groupe ne tirait aucun bénéfice de ce créneau ; bien au contraire il le subventionnait, en concédant des tarifs très bas, subissant des pertes volontaires visant le développement de cette épargne. Le groupe prévoit de rester sur cette lancée, avec pour objectif de toucher 3 millions des non-bancarisés à l’horizon 2015, fait savoir M. El Kettani qui s’est dit très satisfait des résultats obtenus jusqu’ici. En fait, cette approche n’a pas seulement permis d’intéresser de larges couches de la population à ces offres dédiées, mais elle permet également de les faire migrer au réseau bancaire traditionnel. Si ce taux de migration des clients de Wafacash vers la banque classique atteint seulement 5%, on peut parler d’une performance, d’après M. El Kettani.

Par ailleurs, au cours de la même rencontre, M. El Kettani a réitéré l’intérêt du groupe Attijariwafa bank à renforcer davantage sa présence en Afrique, avec une priorité pour trois régions du continent. Il s’agit de l’Afrique du Nord, centrale, et de l’Ouest. Ainsi, le groupe prévoit d’étendre sa présence aux deux autres pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) qui lui restent pour couvrir les huit pays qui constituent cet ensemble. Il s’agit du Bénin et du Niger. Il est à noter qu’AWB est actuellement présent dans 12 pays africains (4 en Afrique du Nord, 5 en Afrique de l’Ouest et 3 en Afrique centrale), et ambitionne de dépasser 20 pays d’ici 5 ans. S’agissant de l’activité bancaire alternative, le groupe en revendique une part de marché qui est de l’ordre de la moitié, via sa filiale Dar Essafa. Toutefois, nuance-t-il, ce marché reste infime et on ne peut avoir une idée précise sur son ampleur qu’une fois la nouvelle loi bancaire adoptée et les premiers agréments octroyés pour les banques participatives.

En outre, les résultats du groupe au titre de 2012 ont été marqués par une bonne contribution des filiales. On note surtout, d’après les responsables du groupe, un développement porté par la diversification des activités et des géographies. En effet, souligne-t-on, «les activités de la Banque au Maroc, en Europe et dans la zone offshore réalisent de bonnes performances dans un environnement national caractérisé par le ralentissement de la croissance de l’activité bancaire et par la poursuite du trend baissier des marchés financiers». Ainsi, précise-t-on, la contribution au PNB consolidé de la Banque au Maroc, en Europe et dans la zone offshore enregistre une augmentation de 10,1% à 9,5 milliards de DH et sa contribution au RNPG s’améliore de 10,6%.

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