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La profession revendique la concrétisation du contrat programme

Les faits : Après plusieurs mois d’attente, les propriétaires des boulangeries et des pâtisseries ont pu rencontrer le chef du gouvernement le 11 septembre
à Rabat.

La profession revendique  la concrétisation du contrat  programme
Aucune augmentation du prix du pain n’est envisagée pour le moment.

La Fédération nationale des propriétaires des boulangeries et des pâtisseries (FNPBP) a pu enfin rencontrer le chef du gouvernement après des mois d’attente. La rencontre, tenue à Rabat et qui aura duré plus d’une heure, a été consacrée à l’examen de la situation du secteur et l’application des mesures du contrat programme signé entre le gouvernement et la profession couvrant la période 2011-2015. Contrairement aux rumeurs qui circulaient à la veille de cette rencontre, les boulangers et pâtissiers ne sont pas venus négocier une augmentation du prix du pain. Les pourparlers entre Abdelilah Benkirane et les professionnels avec à leur tête El Hussein Azaz, président de la FNPBP, se sont focalisés en effet sur les contraintes du secteur, notamment l’alourdissement des coûts de production et la concurrence déloyale livrée par le secteur informel.

Ce que réclame la corporation aujourd’hui est la mise en œuvre urgente des dispositions du cadre contractuel avec l’État dont certaines prévoient une réduction de la facture énergétique et la modernisation des TPE et PME du secteur, l’amélioration des conditions de sécurité sanitaire pour les consommateurs et le contrôle des réseaux de distribution. Pour Azaz, la Fédération aspire à mettre en œuvre le contrat programme qui engage aussi bien l’ancien que l’actuel gouvernement, pour pouvoir aboutir à des résultats concrets. Le chef du gouvernement n’a pas promis monts et merveilles à la Fédération lors de cette rencontre, mais il lui a affirmé son engagement pour la concrétisation du contrat programme. Certains estiment que Benkirane n’a pas d'autre choix que d’accélérer la mise en application du cadre contractuel avec la profession à la lumière des évolutions que connaît et devrait connaître le système de compensation. Il faut dire que la profession avait à plusieurs reprises menacé d’augmenter le prix du pain si toutefois l’on ne venait pas à alléger ses coûts de production. Une revendication à laquelle avait répondu le précédent gouvernement en proposant un contrat programme. 

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