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5,3% de croissance attendue au 4e trimestre 2013

Les Faits : Après une hausse estimée à 4,5% au 3e trimestre, à la faveur de bonnes performances agricoles, le PIB devrait poursuivre sa croissance les 3 derniers mois
de l'année.

5,3% de croissance attendue au 4e trimestre 2013

Orientation favorable confirmée de l’économie marocaine. Celle-ci aurait enregistré, au troisième trimestre 2013, un taux de croissance de 4,5%, en glissement annuel, selon le Haut Commissariat au Plan (HCP). Cette bonne performance résulterait tout particulièrement d'une amélioration des activités agricoles. En effet, la dynamique de la récolte céréalière, les fourrages et les cultures industrielles auraient entraîné un redressement de 28,6% de la production végétale.

Les activités d’élevage, elles, auraient connu un mouvement sensible de reprise. Au total, la valeur ajoutée agricole se serait raffermie de 18,9%, en variation annuelle, au troisième trimestre 2013. Les activités non agricoles ont poursuivi, par contre, leur ralentissement. Leur croissance se serait établie à 2,4%, au lieu de 4,7%, un an plus tôt. «Ce ralentissement tient à l’atonie de la demande qui aurait continué à entraver la reprise des secteurs secondaires. C’est ainsi que la valeur ajoutée minière, en phase de ralentissement conjoncturel depuis le début de 2011, aurait fléchi de 2,1%, en variation annuelle», lit-on dans la note de conjoncture publiée hier par le HCP. Pour le quatrième trimestre 2013, la croissance économique nationale devrait atteindre près de 5,3%, en glissement annuel, contre seulement 2,3%, durant la même période de 2012.

Par ailleurs, la formation brute de capital aurait enregistré, au troisième trimestre 2013, une croissance de 1,9%, contre 2,6% une année auparavant. Ce ralentissement s’explique par le tassement de l’investissement en produits de BTP et le redressement de l’investissement en produits industriels. Quant à la consommation des ménages, elle aurait progressé de 3,9%. La demande extérieure se serait améliorée, pour sa part, de 2,1% sur la période. Ce sont en particulier les exportations des biens d’équipement et des produits alimentaires qui auraient le plus profité de cette évolution.   
                                                    

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