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Les premières réalisations

Les faits : Le Maroc dispose actuellement d’une capacité de 280 MW en exploitation en éolien. 720 MW est en cours de développement. Pour le solaire, la cérémonie de lancement des travaux de Noor 1, pour un coût estimé à un milliard de dollars, a été présidée par le Souverain en mai dernier.

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Le secteur de l’électricité au Maroc est marqué par la réalisation de plusieurs projets en vue de répondre à la demande du pays en électricité et d’accompagner sa croissance économique. Durant la période 1999-2012, une capacité de production électrique de 2 400 MW a été réalisée selon le rapport 2012 de l’ONEE. Sur la période 2008 à 2020, la puissance électrique additionnelle totale de toutes origines devrait atteindre 9 246 MW. Les énergies renouvelables vont représenter 42% de la puissance électrique totale installée au Maroc à l’horizon 2020. Le Maroc dispose actuellement d’une capacité de 280 MW en exploitation en éolien.
Le bassin éolien Abdelkhalek Torres – créé par le Centre marocain de développement des énergies renouvelables (CDER) – comprend le parc éolien d’Al Koudia Al Baïda et un parc modèle exploité par l’Office national d’électricité. Il a été inauguré par le Souverain en mai 2000 et mis en fonction par l'ONEE en 2010. Situé près de Tétouan, dans l'un des sites les plus ventilés au monde, ce bassin éolien est doté dune capacité de 50 MW avec une production annuelle de 200 MW.

Non loin de Tétouan, un autre parc éolien a vu le jour, plus précisément à Tanger. Ce projet est réalisé pour un coût global de 2,75 milliards de DH (250 millions d'euros) financé par le fonds espagnol ICO (100 millions d'euros), la Banque européenne d'investissement (80 millions d'euros), la banque allemande KfW (50 millions d'euros) et l'ONEE. D'une longueur de 42 km, il comporte deux zones. La première, située à Dhar Saadane, à 22 km au sud-est de Tanger, est constituée de 126 éoliennes, alors que la deuxième, à 12 km à l'est de Tanger, est de 39 éoliennes. Avec une capacité totale de 140 MW, le parc de Tanger est réalisé de façon à optimiser la captation de l'énergie éolienne et minimiser l'impact sur l'environnement. Et ce, en économisant 126 000 tonnes de fioul et en réduisant 368 000 tonnes de gaz à effet de serre CO2 par an.
Après les bassins de Tétouan et Tanger, le Maroc a continué sur sa lancée dans le domaine des énergies renouvelables avec le parc éolien d’Essaouira. Ce projet participe au développement économique et social de la région. Situé à Cap Sim, à 15 km au sud de «la ville des vents», le site a une puissance de 60 MW et une productibilité moyenne annuelle de 210 GWh/an. Il a qui a nécessité un investissement de l'ordre de 690 millions de DH, pour satisfaire les besoins en électricité de deux villes de la taille d'Essaouira. Mieux encore, il permet d'économiser 48 000 tonnes de fioul par an et d'éviter l'émission de 156 000 tonnes de gaz à effet de serre CO2 par an.

Jusqu'à présent, les différents projets éoliens réalisés et mis en service par l'ONEE cumulent une puissance totale de l'ordre de 280 MW. Il est à noter qu’en plus de ces centrales éoliennes, d’autres sont en cours de réalisation. Il s’agit de celles de Tarfaya, Akhfenir, Bab El Oued à Laâyoune et Haouma à Tétouan (720 MW, en développement). L’appel d’offres pour la réalisation des 850 MW restants sera lancé avant la fin de l’année par l’ONEE.
S’agissant du plan solaire marocain, le pays a lancé la première centrale du complexe solaire d’Ouarzazate. «Noor 1» qui utilisera la technologie thermosolaire concentrée (CSP) à capteurs cylindro-paraboliques avec 3 heures de stockage thermique à pleine puissance. Son achèvement est prévu pour l’été 2015. Le Complexe d’Ouarzazate produira dans un premier temps jusqu’à 160 MW d’électricité par an, mais une fois le projet pleinement opérationnel, cette capacité pourrait être quadruplée, de quoi alimenter une ville de 250 000 habitants. Sa capacité d’énergie renouvelable sera portée à environ 20 GW d’ici 2020. Le coût de l’investissement de cette centrale CPS est estimé à 7 milliards de DH.

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