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Baptisée «Hydre», cette opération, et qualifiée de «grande envergure» par le ministre français de la Défense, combine pour la première fois soldats maliens, français et Casques bleus onusiens. À ce sujet, le Président français, François Hollande, a indiqué que cette offensive avait un double objectif, celui de la lutte contre les poches de terrorisme qui subsistent, notamment dans le nord du pays, ainsi que la tenue des élections législatives selon le calendrier prévu. «Nous n'avons jamais prétendu que notre intervention allait faire disparaître le terrorisme dans la région», a dit le Chef de l'État français lors d'une conférence de presse, à l'issue de la première journée d'un sommet européen et dont les propos ont été rapportés par l’AFP.
Selon ce dernier, le terrorisme, «même s’il a été abîmé, sévit toujours» au Niger et dans le sud de l’Algérie». D’où sa décision, poursuit le Chef d’État français, d’une opération conjointe à laquelle prennent part les 2 500 hommes encore stationnés au Mali. «Après, nous aurons à diminuer notre présence et à faire en sorte que la mission des forces des Nations unies puisse prendre le relais», a encore précisé François Hollande. Les législatives sont prévues le 24 novembre 2013. Deux jours avant le lancement de l’opération «Hydre», des groupes armés avaient attaqué des positions de l'armée tchadienne dans L'extrême nord-est du Mali, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés parmi le contingent tchadien et cinq terroristes tués. «Nous avons engagé, avec l'armée malienne et la Minusma (Force de l'ONU au Mali), une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger. C'est la première fois que nous voyons travailler ensemble des volumes de force importants», a indiqué à l’AFP le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées françaises.
