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Bien que les services vétérinaires de l’Office assurent que l’état sanitaire du cheptel est satisfaisant dans l’ensemble des régions du Royaume, au moment de l’achat de l’animal, il faut veiller à ce que l’animal soit vif, ne présente pas des signes de maladies animales tels que la toux, la diarrhée, une augmentation anormale du volume de l’abdomen...
S’agissant de l’entretien de l’animal, l’ONSSA recommande de l’alimenter avec de la paille et de l’eau propre. Il faut cesser de donner des aliments à l’animal, 12 heures avant l’abattage (seule l’eau peut être donnée) pour que les opérations de préparation des viandes s’effectuent dans de bonnes conditions sanitaires et hygiéniques. «Après l’abattage et l’enlèvement de la tête et des pattes antérieures, il faut entamer le dépouillement de l’animal en prenant toutes les précautions pour que les viandes ne soient pas souillées par la peau et en évitant le soufflage de l’animal par la bouche. Avant l’éviscération, il faut laver le couteau et les mains, car l’éviscération constitue une étape très sensible sur le plan sanitaire. À cet effet, il faut tirer et couper les intestins, en évitant de souiller les viandes, et les mettre dans un récipient à part et propre avant de les vider et de les laver», indique l’ONSSA.
Certes, les ovins et les caprins connaissent peu de maladies contagieuses transmissibles à l’homme par les viandes, mais il faut procéder à une inspection des viandes et des abats pour s’assurer qu’elles ne présentent pas des signes de maladies. Pour les viandes, lorsqu’on relève une modification de la couleur (rouge foncé ou jaunâtre), il faut saisir les services vétérinaires qui assurent une permanence le jour de l’Aïd. Pour les organes, il existe plusieurs maladies comme les kystes hydatiques au niveau des poumons et du foie et parfois au niveau du cœur, la larve de taenia qui se présente sous forme de points blancs au niveau du foie et la distomatose, maladie parasitaire qui atteint le foie aussi et qui est connue couramment sous le nom de «Bofartotou».
Pour ces trois maladies, si l’infection est légère, il suffit d’enlever la partie infectée, sinon il faut éliminer tout l’organe. Il faut également faire attention aux poumons qui peuvent être contaminés de sang ou bien être sujet de strongle (ver intestinal parasite) qui se présente sous forme d’un grain de plomb au niveau de la partie inférieure de l’organe.
Dans les deux cas, il est nécessaire d’éliminer la partie atteinte du poumon. En cas de doute, l’ONSSA recommande aux citoyens de prendre contact avec les services vétérinaires qui assurent la permanence les jours du sacrifice.
