Au cours des trois premiers mois de l'année 2014, le volume global de la criminalité a connu l’enregistrement de 121 806 affaires. Dans le cadre de la criminalité générale, l’action policière a permis la résolution de 107 102 affaires, soit un taux de résolution de 87,93% indique la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). De l'analyse des données statistiques, il ressort que la criminalité dite «violente» ayant généralement un impact sur le sentiment d’insécurité chez le citoyen, ne représente que 9,91% du taux global de la criminalité enregistrée durant les trois premiers mois de l'année 2014. Cette typologie de criminalité a connu une régression de l'ordre de 2% par rapport à la même période de l'année 2013 (soit 12 074 affaires en 2014 contre 12 318 affaires en 2013). Cette régression est liée à la baisse des vols aggravés de l'ordre de 3,25%, notamment ceux liés aux agressions suivies de vols sur la voie publique. Sur les 12 074 affaires enregistrées, 9 742 ont été résolues, avec un taux d’élucidation de 80,69%, ayant entraîné la présentation à la justice de 9 959 personnes.
La même source précise que durant le 1er trimestre de l'année 2014, les opérations de Police d'envergure menées dans l'ensemble du territoire national ont donné lieu à l'interpellation de 103 714 individus, dont 75 750 individus arrêtés en flagrant délit de commission de méfaits et 27 964 individus recherchés pour différents motifs.
Ce résultat probant a été réalisé par les services de la Sûreté nationale à la suite du renforcement des opérations quotidiennes de police à l'échelon national. Par rapport au premier trimestre de l’année 2013 (du 1er janvier au 31 mars 2013), la redynamisation des dispositifs mis en place a permis un accroissement substantiel en nombre des personnes retenues de l’ordre de 14%. La DGSN a ajouté que les opérations et interventions effectuées par les patrouilles mixtes de sécurité chargées du contrôle des environs des établissements de l'enseignement, depuis le début de l'actuelle année scolaire au 31 mars, ont débouché sur l'arrestation de 737 personnes pour détention et trafic de drogue, pendant que les quantités de stupéfiants saisies dans des affaires liées au contrôle de l'espace de l'enseignement se sont élevées à 4 kg et 483 grammes de hashish, 3 kg et 578 grammes de poudre de tabac mélangée au kif, 307 grammes de Maajoune, 11 sachets d'héroïne, un sachet de cocaïne et 216 comprimés psychotropes.