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Le nombre d’affaires enregistrées dans le cadre de la lutte contre les différents phénomènes de délinquance urbaine en 2013 se monte à 477.759. 440.348 parmi ces affaires ont été résolues, soit un taux de résolution s'élevant à 92,17%, tandis que le nombre de personnes arrêtées se chiffre à 466.311, dont 19.363 mineurs. D’après les données de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), présentées lors d'un colloque organisé par la Cour d'appel récemment à Rabat, axé sur «l'évolution de la criminalité au Maroc et les mécanismes de protection de la sécurité sociétale», les services de police ont enregistré 47.936 affaires en matière de crimes avec violence en 2013.
Les affaires de meurtres, de tentatives de meurtre, de coups et blessures ayant entraîné la mort représentent 0,29 pour mille personnes, tandis que les affaires de violences sexuelles s'élèvent à 0,17 pour mille personnes.
Par ailleurs, 26 opérations de lutte contre le trafic international de drogues ont été menées, en 2012-2013, en coordination avec des pays européens, notamment la France.
Il a été procédé à la saisie de 12 tonnes 289 kg de chira (résine de cannabis), au démantèlement de réseaux internationaux actifs dans ce domaine, notamment entre le Maroc et les pays européens. S'agissant des affaires liées à la lutte contre le terrorisme pendant la période 2011-2013, 18 cellules terroristes ont été démantelées.
«Les crimes ont enregistré, en 2013, une baisse de 0,32% en comparaison avec l'année 2012. Cette baisse est due à la présence sur le terrain des équipes de police, notamment des équipes de motards, à un redéploiement de policiers adapté à la situation sécuritaire, à la constitution d'équipes spécialisées disposant d'une base de données, ayant pour mission de compléter les enquêtes», indique Abdelilah Saïd, chef du service préfectoral de la Police judiciaire de Casablanca.
«Le bilan de la DGSN au titre de l'année 2013 et des trois premiers mois de l'année 2014 se distingue notamment par l'évolution positive de plusieurs indicateurs clés, grâce à la diversité des domaines d'intervention (la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, la police scientifique et technique), la multiplicité des niveaux d'intervention (niveau national, la coopération internationale)», poursuit-il. Rappelons que la DGSN a adopté une stratégie sécuritaire anticipatoire fondée sur le renforcement du sentiment de sécurité chez les citoyens, la réalisation de la politique de proximité basée sur le renforcement de la présence de la police sur la voie publique, l'orientation de l'action des services extérieurs en vue d'accélérer la cadence de ses opérations, son incitation à adopter des plans sécuritaires s'appuyant sur des études analytiques actualisées de l'évolution de la criminalité et de ses bastions.
