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La justice espagnole refuse de classer la plainte déposée contre le «polisario» pour génocide

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L e parquet de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, a refusé, jeudi, de classer la plainte déposée en 2007 contre des dirigeants du «polisario» et des militaires algériens pour «génocide, torture, disparitions forcées, détention illégale et graves violations des droits de l'Homme» dans les camps de Tindouf, indique l’Agence MAP.

Dans un arrêt, le ministère public auprès de l'Audience nationale juge que la réforme de la justice universelle, qui limite depuis mars dernier aux tribunaux espagnols d'enquêter sur des faits commis à l'étranger, «n'affecte pas» ce procès, a-t-on indiqué de source judiciaire. Ainsi, la justice espagnole «demeure toujours compétente» pour examiner ce dossier instruit par le juge Pablo Ruz, estime le parquet. À rappeler que le juge de l'Audience nationale avait accepté la plainte, déposée le 14 décembre 2007 par une ONG de défense des droits de l'Homme et des victimes sahraouies contre des dirigeants du «polisario» et des officiers de la sécurité et de l'armée algériennes, accusés de «génocide, torture, disparitions forcées, détention illégale et graves violations des droits de l'Homme».

Parmi les 29 accusés objets de la plainte figurent notamment l'ex-représentant du «polisario» en Espagne, Brahim Ghali (actuellement en Algérie), le «ministre» de l'information de la pseudo Rasd, Sid Ahmed Batal, le soi-disant «ministre» de l'Éducation, Bachir Mustapha Sayed, et l'actuel représentant des séparatistes en Espagne, Jandoud Mohamed. 

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