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La croissance divisée par deux au 2e trimestre

Au deuxième trimestre 2014, l’économie nationale a enregistré un taux de croissance de 2,3%, au lieu de 5% une année plus tôt, selon le Haut Commissariat au Plan. Une évolution due à la baisse du secteur agricole et à un accroissement modéré des activités non agricoles.

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L’économie nationale adopte un profil bas. Ce qui confirme les prévisions émanant de divers organismes qui tablaient sur un ralentissement de la croissance cette année. Au deuxième trimestre, l’économie s’est, en effet, contentée d’une croissance de 2,3%, selon l’arrêté des comptes nationaux qui vient d’être publié par le Haut Commissariat au Plan (HCP). Soit un rythme nettement plus bas qu’au cours de la même période de l’année passée où le PIB avait affiché une progression de 5%. Ce ralentissement de l’économie est attribué essentiellement à la baisse du secteur agricole, les activités non agricoles ayant progressé modérément.

L’activité agricole est ainsi passée d’une hausse de 20,2% au deuxième trimestre 2013 à une baisse de 2,6% au cours de la même période cette année. Ce qui a tiré vers le bas la valeur ajoutée du secteur primaire qui accuse un repli de 2%, après la forte croissance de 19,8% au deuxième trimestre 2013. Même le secteur de la pêche n’a pas été aussi dynamique que l’année précédente, passant d’une croissance de 15% à seulement 7,1% entre les deux périodes. Par contre, le secteur secondaire s'est redressé, affichant une croissance de 2,1%, après 0,5% une année plus tôt. Pour sa part, le secteur tertiaire stagne autour des 3,5% affichés l’année passée, avec une amélioration de toutes ses composantes. Globalement, la valeur ajoutée réalisée par l’ensemble des activités économiques s’est accrue de 2,2%, loin du taux enregistré au deuxième trimestre 2013 (4,9%). La note d’information du HCP fait également ressortir que la croissance économique continue d’être tirée par la demande intérieure, même si celle-ci ralentit. Elle s’est améliorée de 1,7%, contre 2,1%, un an auparavant, affichant une contribution à la croissance de 0,4 point au lieu de 1,9 point en 2013. Ce tassement est dû notamment à un ralentissement du rythme d’évolution aussi bien des dépenses de consommation finale des ménages (2,7% au lieu de 3,2%) que des administrations publiques (2,9% contre 3,9%). L’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a reculé, lui, de 0,7 au lieu de 0,9%, avec une contribution négative à la croissance de 1,7 point après 0,8 point au deuxième trimestre 2013.

Le HCP relève également un renforcement de l’épargne nationale qui se situe à 28,6% du PIB au lieu de 25,8%, une baisse du ratio de l’investissement brut par rapport au PIB (32,7% au lieu de 34,9%) et une atténuation, par conséquent, du besoin de financement de l’économie nationale. Celui-ci atteint 4,2% du PIB alors qu'il s'élevait à 9,2% au deuxième trimestre 2013. 

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