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La croissance diviséepar plus de deux au premier trimestre 2014

La croissance de l'économie nationale se tasse, passant de 3,8% au premier trimestre 2013 à 1,7% pour la même période de cette année. Les activités non agricoles s'améliorent de 2,1%, alors que celles du secteur agricole accusent une baisse de 1,6%.

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Le ralentissement économique attendu en 2014 se confirme. La croissance n’a atteint que 1,7% au premier trimestre au lieu de 3,8% lors de la même période de 2013, selon la dernière note d'information du Haut Commissariat au Plan relative aux comptes nationaux. Rappelons que le HCP prévoit une croissance qui ne dépasserait pas 2,5% cette année après les 4,4% enregistrés en 2013.
L’arrêté des comptes nationaux du premier trimestre 2014 montre que les activités non agricoles ont enregistré une hausse de 2,1%. En revanche, celles du secteur agricole accusent une baisse de 1,6%. «Dans ce contexte, le besoin de financement de l’économie est en hausse, passant de 7,3% du produit intérieur brut à 8,1%, alors que le niveau général des prix est en quasi-stabilité», estiment les experts du HCP. Selon eux, la valeur ajoutée globale en volume a affiché une hausse de 1,6% contre 3,8% le même trimestre de l’année précédente.
Celle du secteur primaire a connu une chute de 4,4% (après une hausse 17% en 2013), résultat de la baisse des activités de l’agriculture de 1,6% et du recul de celles de la pêche de 18,6%.

Quant à la valeur ajoutée du secteur secondaire, elle s’est améliorée de 1,8% après une baisse de 1,4% en 2013. Cette hausse s’explique notamment par une amélioration des activités de l’industrie d’extraction de 6,4% (contre une baisse de 3,5%) et de l’électricité et eau de 3,8% (au lieu d’une baisse de 4,8%). S’agissant du secteur tertiaire, la valeur ajoutée marque une croissance de 3,5% contre 3% le même trimestre de l’année 2013, reflétant l’évolution positive de toutes les composantes du secteur, notamment hôtels et restaurants (6,5%) transport (5%), postes et télécommunications (4,9%), commerce (1,4%) ainsi que les services financiers et assurances (0,8%). «Au total, le Produit intérieur brut (PIB) s’est accru de 1,7% en volume au lieu de 3,8% la même période de l’année passée. Aux prix courants, l’accroissement a été de 1,9% au lieu de 6,4%, dégageant ainsi une légère hausse du prix implicite du PIB de 0,2%», souligne le HCP. Pour ce qui est des emplois du PIB en volume, la demande intérieure a affiché une amélioration de 3% au premier trimestre 2014 contre 2,8% un an plus tôt, contribuant ainsi de 3,1 points à la croissance au lieu de 2,9. Cette évolution traduit notamment une croissance de 3,2% des dépenses de consommation finale des ménages (3% en 2013) et de 2,9% de celles des administrations publiques (4,5%). En revanche, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a connu une quasi-stagnation après avoir connu une baisse de 0,8% l’année passée.

Concernant les échanges extérieurs de biens et services, ils ont affiché une contribution négative de 1,4 point à la croissance. Les exportations ont progressé de 8,8% après une baisse de 1,6%. Les importations, elles, ont augmenté de 12% contre un recul de 3,8%. «Aux prix courants, avec la hausse du PIB de 1,9% au lieu de 6,4% et l’augmentation des revenus nets reçus du reste de monde de 13,3% contre 0,3%, le revenu national brut disponible a connu une faible progression de 2,5% au lieu de 6,1% durant le premier trimestre de l’année 2013», indiquent les responsables du HCP. La consommation finale nationale en valeur a ainsi progressé de 3,7% au lieu de 5,2% un an auparavant. L’épargne nationale s’est située à 25,6% du PIB après 26,4% au premier trimestre 2013. L’investissement brut a représenté 33,7% du PIB, soit le même niveau qu'à fin mars 2013.

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