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La pelouse et l’arbitrage font couler Sydney

La formation mexicaine de Cruz Azul a poinçonné son ticket pour la demi-finale, en venant à bout des Western Sydney Wanderers (3-1, a.p.), samedi sur une pelouse impraticable et bien aidée par un arbitrage catastrophique de l’Ivoirien Noumandiez.

La pelouse et l’arbitrage font couler Sydney
La célébration du but de l’avantage de Cruz Azul, inscrit par le renard argentin, Mariano Pavone. Ph. FIFA

Tout le monde se demandait avant le départ du deuxième quart de finale samedi, si le match allait être maintenu. La pluie avait abondamment imbibé la pelouse du Complexe sportif Prince Moulay Abdellah et le gazon ressemblait bien plus à une piscine olympique qu’à un terrain de football. Prenant leur mal en patience, les deux équipes ont foulé ce qui restait de sec de la pelouse, pour essayer de se qualifier au match de rêve face au Real Madrid, qui attend en demi-finale.

Sans réelle possibilité de pratiquer leur football habituel, les Mexicains étaient paralysés par le déluge. Les Australiens lancent les hostilités par Spiranovic notamment, repoussé par le keeper José Corona. Les champions d’Asie goûtent alors à la première mésaventure de leur triste soirée, lorsque l’arbitre ivoirien Noumandiez annule un but du capitaine Topor-Stanley, pour une faute précédant son tir, invisible même dans les images au ralenti.

Christian Gimenez et Gerardo Torrado s’essayent par des tirs de loin. Au retour des vestiaires, le rêve des Australiens commençait à prendre de la consistance lorsque le tir, à la précision chirurgicale, de Iacopo La Rocca trompe le portier mexicain. Neuf minutes plus tard, Spiranovic voit rouge, pour cumul de cartons jaunes, facilitant la tâche aux Mexicains. Pavone bute sur un défenseur, alors que les buts étaient vides et l’égalisation ne faisait plus aucun doute. Le désarroi de Sydney atteint un autre degré lorsque le substitut Shannon se rend coupable d’une faute dans la surface. Le capitaine Torrado se charge de la besogne et fait revivre les siens (89e). Lors des prolongations, l’arbitre sort le carton rouge à Topor-Stanley, alors qu’il n’aurait jamais dû l’être. Son premier carton jaune était tout simplement une bourde monumentale du referee ivoirien. À 11 contre 9, les choses étaient bien plus faciles pour Cruz Azul. Pavone donne l’avantage, en inscrivant un but plein d’opportunisme (108e). Torrado scelle le sort du match (118e) et donne rendez-vous au Real Madrid, mardi.

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