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Coup de théâtre, coup Marketing ou coup bas tout simplement, les avis des observateurs étaient mitigés après l’annonce par la FIFA du nom du joueur titulaire du Ballon d’or Adidas, récompensant le meilleur joueur de la Coupe du monde 2014.
Alors que la majorité des analystes prévoyait la consécration d’Arjen Robben, Thomas Müller ou James Rodriguez, le trio ayant le plus marqué l’édition Carioca, la bande à Joseph Blatter a décidé de nommer Lionel Messi, le même joueur que le Suisse avait ouvertement préféré à Cristiano Ronaldo (dans une vidéo scandale filmée dans une université anglaise) et qui est lié par contrat au sponsor du trophée, de quoi éveiller les suspicions de certains adeptes de la théorie de conspiration. La réaction la plus chaude a émané de son ancien coach en sélection et légende de l’Albiceleste, Diego Maradona, qui n’a pas mâché ses mots en déclarant : «Messi ? Je lui donnerais le ciel si je le pouvais. Mais ce n'est pas juste quand quelqu'un remporte un prix qu'il n'aurait pas dû gagner simplement à cause d'un plan marketing». Le Soulier d’or, qui ne dépend d’aucun vote, a été décerné au prodige colombien James Rodriguez, auteur de six buts en cinq apparitions dont deux sont candidats au prix du plus beau but du tournoi (sa pichenette contre le Japon et la praline face à l’Uruguay en huitièmes).
Tout ce qu’il y a de plus logique en revanche pour Manuel Neuer, le portier du Bayern Munich qui a été le gardien le plus impressionnant du tournoi tellement il dégageait de l’aisance et de l’assurance lors de ses interventions. Le géant de la Mannschaft a étalé toute sa confiance après le match en confiant : «Je suis satisfait de mes prestations. Je sais que j'ai fait un bon tournoi. Mais les performances individuelles ne représentent qu'une face de la médaille». Enfin, Paul Pogba, le milieu de terrain de la Juventus Turin, a été récompensé du titre de meilleur jeune du tournoi, devançant son compatriote Raphael Varane et le Batave Memphis Depay. Les deux premiers cités promettent déjà de belles années d’avenir aux Bleus, dont la réputation a été bafouée depuis 2010 et jusqu’à l’entame de ce tournoi.
