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➤ Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la coopération
«Libérer les énergies et promouvoir la confiance dans les capacités africaines»
«Dans son discours, S.M. le Roi a décliné sa vision en matière de développement en Afrique. En effet, l’approche royale part du principe que l’Afrique ne doit plus compter que sur ses potentialités et ses moyens. D’où la nécessité de libérer les énergies et de promouvoir la confiance dans les capacités africaines. Le continent doit se libérer des fardeaux qui pèsent sur lui et du joug de la dépendance, dans le cadre d’une vision basée sur la coopération Sud-Sud. Le Souverain a insisté, à cet égard, sur l’importance d’établir des relations économiques entre les pays du continent basées sur l’efficacité, la performance, et la crédibilité. Il a insisté aussi sur l’importance du volet institutionnel et son rôle dans le renforcement de la confiance des investisseurs et l’établissement des projets communs concrets loin des calculs politiciens et dans le respect de l’intégrité des États.
Le discours du Souverain a été clair : il faut redonner confiance aux Africains et en finir avec l’image de désespoir et défaitisme qu’on a toujours associée au contient.
Incontestablement donc ce Forum économique ivoiro-marocain constitue une étape importante dans les relations économiques entre les deux pays.»
➤ Mohammed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank «Une vision stratégique des relations de coopération Sud-Sud»
«Le discours de S.M. le Roi a donné une vision stratégique des relations de coopération Sud-Sud en Afrique. Selon le Souverain, ces relations doivent s’appuyer sur trois valeurs essentielles : l'efficacité, la performance et la crédibilité. En tant qu’opérateurs économiques, nous sommes ravis de cette nouvelle orientation, car elle est à la base de tout succès du secteur privé au Maroc comme ailleurs. S.M. le Roi a souligné aussi que l’Afrique doit s’émanciper du complexe d’infériorité, croire en ses capacités et ne compter que sur elle-même. Le but est de pouvoir libérer toutes les énergies et entrer dans des investissements créateurs de richesses entre les pays du continent. Sachant que cette coopération Sud-Sud n’exclut pas la coopération avec les pays du Nord.
Les relations du Maroc avec les capitales occidentales les plus influentes, avec les pays du Golfe ou la Chine, ont permis au Royaume d’asseoir sa crédibilité et de s’imposer comme partenaire sérieux et fiable ayant développé un modèle économique réussi. Ce modèle nous permet d’être une porte d’entrée vers l’Afrique à travers une coopération triangulaire. Autre point important soulevé par le Souverain, tous les projets, grands ou petits, ont une valeur, pour peu qu’ils soient rentables et qu’ils aient un impact positif sur la population. Cette idée est importante dans le contexte africain. Car le continent a besoin de petits projets, mais aussi de projets structurants. Et à ce niveau, le Maroc est prêt à partager son expertise et son savoir avec les pays africains.»
➤ Mohammed Boussaid,ministre de l’Économie et des Finances «Le Souverain a décliné sa vision de la coopération Sud-Sud»
«Le discours prononcé par S.M. le Roi Mohammed VI à l’ouverture du Forum économique ivoiro-marocain est un discours fondateur. Car, le Souverain y a décliné sa vision de la coopération Sud-Sud et de la question du développement dans le continent. J’estime donc que c’est un discours historique dans lequel S.M. le Roi a souligné que le développement économique en Afrique doit être basé d’abord sur les valeurs de l’efficacité, la performance et la crédibilité en plus des liens historiques ou d’amitié. Le Souverain a indiqué également que la coopération Sud-Sud doit être basée sur la solidarité et le partage des expériences et sur une gestion optimale des ressources du continent qui doivent profiter à ses populations. Pour S.M. le Roi, il est temps que l’Afrique se projette dans l’avenir avec confiance, optimisme et détermination. Il a indiqué à juste titre qu’elle n’a pas besoin d’assistance, mais de partenariats économiques susceptibles de créer des richesses.»
➤ Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM «Nous avons une responsabilité partagée de codéveloppement»
«S.M. le Roi a émis des messages très forts dans son discours à l’ouverture du Forum économique maroco-ivoirien. D’abord, il a souligné que l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. C’est incontestablement un message fondateur. Car, nous avons une responsabilité partagée pour réaliser un codéveloppement intelligent dans notre continent. D’autant que nous avons une histoire, une culture et des valeurs communes de solidarité et de coopération Sud-Sud.
J’ai retenu également que les PME sont une source de développement et une locomotive d’emplois pour les jeunes. Le Souverain a mis l’accent aussi sur la nécessité de travailler suivant une approche triangulaire, car une telle approche permet à la chaîne des valeurs de s’étendre et partant créer de la richesse partagée. Les opérateurs économiques du continent doivent aller de l’avant à la recherche de la croissance et des opportunités de développement.»
➤ Aziz Rabbah, ministre de l'Équipement, du transport et de la logistique«L'avenir des pays africains est entre leurs mains»
«Le discours de S.M. le Roi à l’ouverture de ce Forum est porteur de plusieurs messages. Le premier message fort est que l’avenir des pays africains est entre leurs mains, c'est-à-dire qu’ils doivent se doter d’une stratégie cohérente faite par et pour les Africains. Le but est d’exploiter au mieux les opportunités existantes. D’ailleurs, l’économie mondiale table sur l’Afrique pour sa croissance pour les prochaines années.
Deuxième message, S.M. propose aux pays africains, en général, et à la Côte d’Ivoire, en particulier, un nouveau modèle de coopération basé sur des relations bénéfiques pour toutes les parties à travers des investissements communs et des partenariats équitables. Troisième message, le Maroc confirme ses choix et son orientation africains et veut partager son modèle économique et politique avec les pays du continent.
Le discours royal a insisté enfin sur l’importance pour l’Afrique de développer sa confiance en elle et sa détermination et d’avoir foi en l’avenir. Mais tout cela ne peut se réaliser que si l’on dépasse les différends du passé et qu’on travaille dans le respect de la sécurité, de l’intégrité et de l’unité de chaque pays.»
➤ Lahcen Haddad, ministre du Tourisme «L’action économique doit être efficace et concrète»
«Parmi les messages forts contenus dans le discours royal à l’ouverture du Forum ivoiro-marocain, on retient l’importance de l’accompagnement politique de la question économique. S.M. le Roi Mohammed VI et le Président Alassane Ouattara offrent un bel exemple à ce titre, ils sont là pour dynamiser et donner un gage politique aux relations entre opérateurs économiques.Par ailleurs, le Souverain a souligné que l’action économique doit être efficace et concrète. Et qu’aux côtés des grands projets structurants, il y a les petits projets qui n’en demeurent pas moins importants et nécessaires dès lors qu’ils ont un impact positif sur la population. Le discours royal a permis, en outre, de réitérer l’engagement inébranlable du Maroc vis-à-vis de l’Afrique, en général, et de la Côte d’Ivoire, en particulier. Le Maroc œuvre et continuera d’œuvrer pour développer des relations de partenariats équilibrés et mutuellement profitables avec les pays du continent.»
➤ Abdelkader Amara, ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement «L’Afrique doit prendre son destin en main et occuper la place qu’elle mérite»
«Le discours de S.M. le Roi est chargé de symboles. Le Souverain a insisté sur la nécessité de renforcer les relations économiques dans le cadre d’une approche de coopération Sud-Sud. Il a mis l’accent sur l’importance pour l’Afrique de prendre son destin en main et de s’émanciper de la dépendance en élaborant des partenariats novateurs entre les pays du continent. Le Souverain a dit que si le siècle précédent était celui de la libération, le 21e siècle doit permettre à l’Afrique de s’imposer, de relancer sa croissance et de conquérir la place qu’elle mérite et qui correspond à des potentialités humaines et économiques. Pour ce faire, le secteur privé doit prendre le relais et jouer pleinement son rôle comme acteur de développement. Le Forum maroco-ivoirien auquel on vient d’assister est un exemple à suivre. Le fait de réunir autant d’hommes d’affaires et d’hommes politiques, avec l’impulsion très forte donnée par S.M. le Roi, ne peut que déboucher sur des partenariats concrets.»
