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Le cinéma au service de l'environnement

Le Festival international du film animalier et de l’environnement (FIFALE) soufflera, du 20 au 23 octobre, son dixième anniversaire de lutte et de militantisme pour la protection de la nature et la sauvegarde de l’environnement. Un combat mené brillamment en compagnie de l’équipe réalisatrice de cet événement.

Le cinéma au service de l'environnement
Ce premier festival du genre en Afrique est devenu un événement incontournable dans l’agenda des manifestations culturelles à Rabat.

C’est une aventure aussi passionnante que d’offrir à voir les mystères de la faune et de la flore et de faire découvrir des images saisissantes de beauté, puis de rencontrer les plus grands explorateurs des temps modernes. C’est ce que promet, chaque année, le FIFALE organisé par l’association Ribat Al Fath et ses partenaires. Mais, faut-il rappeler que, cette année, l’événement change de date pour des raisons purement professionnelles ? «Nous avons été contraints de déplacer la date du FIFALE de mai à octobre pour deux choses. D’abord, on était très proches du Festival Mawazine pour lequel sont centralisés tous les médias. Puis, en cette période, on tombait souvent avec des vacances scolaires (marocaines ou des missions). Ce qui ne nous arrangeait pas aussi, puisque nous comptons beaucoup sur les séances scolaires. Donc, on a fait le tour de toutes les possibilités pour choisir la date adéquate. Si elle est valable, on va la garder pour toujours», souligne Danny Sarazin, directrice du FIFALE, dont le rêve de faire un festival sur la protection de l’environnement s’est concrétisé et a atteint sa dixième année, avec le précieux soutien de l’association Ribat Al Fath, organisatrice du FIFALE.

Ce premier festival du genre en Afrique a, contre vents et marées, pu installer ses assises en tant qu’événement incontournable dans l’agenda des manifestations culturelles à Rabat. Sachant que l’association Ribat Al Fath pour le développement durable s’est toujours préoccupée des problématiques environnementales et de leurs répercussions sur le processus de développement durable dans notre pays. Ainsi, faire un festival de ce genre est un exploit en lui-même. Avoir de la passion et de l’engouement pour le garder est une victoire. Après dix ans de persévérance, les organiseurs sont en droit de fêter cela comme il se doit pour marquer le temps et les esprits. C’est aussi le moment de faire un bilan, d’augmenter les «moins», de booster les «plus» du festival. Le choix s’est porté sur une rétrospective de ces dix années. Donc, pas de compétition cinématographique, comme l’a déclaré la directrice du festival.

«Nous continuons envers et contre tous, ténacité et volonté sont bien nos moteurs au FIFALE, car bien que la majorité des entreprises communiquent sur la protection de l’environnement, j’ai souvent honte de la quantité de papier que représentent les dossiers de demande de partenariat qui passent directement à la poubelle sans même une petite réponse. Aucun encouragement, ni même une attention. Heureusement, il y a toute cette jeunesse, cette génération future, environ 2.500, présente aux séances scolaires du FIFALE qui nous motive», précise Danny Sarazin qui n’a pas manqué de nous donner les grandes lignes de la programmation de cette année, consistant à projeter une sélection de films primés lors des dix éditions passées, tout en faisant découvrir les nouveaux films inédits au Maroc, présentés et commentés par leurs réalisateurs primés au cours de ces dix ans.

«La Terre, l’Air et la Mer, seront mis à l’honneur cette édition à travers les œuvres de nos invités prestigieux. Pendant la soirée d’ouverture, qui aura pour thème : “Le FIFALE en Afrique”, nous mettrons en lumière le village d’Aouinat Torkoz au Maroc et la ville de Franceville au Gabon. Cette dernière vient de créer son “Festival du film de Masuku, nature et environnement” que nous avons l’honneur de parrainer», renchérit Danny Sarazin.
Rappelons que celle-ci a été invitée à participer à la commémoration de la Journée mondiale des zones humides, à Aouinat Torkoz, province d’Assa Zag au Maroc. «Au cours de mon séjour, j’ai rencontré des collégiens extraordinaires qui possèdent une forte volonté à préserver leur patrimoine environnemental. Nous vous présenterons le travail de cette équipe, ainsi que d’autres surprises aussi époustouflantes».

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